Modifier la Constitution pour un troisième mandat d’Emmanuel Macron ? La mise au point de Richard Ferrand. De l’interview de l’ancien président de l’Assemblée nationale publiée dimanche 18 juin dans Le Figaro, beaucoup ont retenu qu’il souhaitait modifier la Constitution pour permettre à Emmanuel Macron de se représenter en 2027.
Le lundi 19 juin, face au tollé suscité par ses propos, Richard Ferrand s’en défend.
Qu’a-t-il dit exactement ?
Autocratie et déni de démocratie, voilà de quoi est accusé Richard Ferrand. Les propos de l’ancien président de l’Assemblée nationale publiés dimanche dans Le Figaro, font beaucoup réagir. À la question de savoir s’il regrettait qu’Emmanuel Macron ne puisse pas se représenter à la présidence de la République en 2027, il formulait une réponse laissant supposer qu’il aimerait changer la Constitution pour revenir sur la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs d’ici la prochaine échéance nationale. Ce dont il se défend le lundi 19.
« À titre personnel, je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire. La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc », déclarait-il dimanche dans Le Figaro. « Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive. Changeons tout cela en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel, gardien vigilant des principes républicains et des libertés publiques », ajoutait l’ancien député breton. Des propos plutôt flous, qu’il a tenté d’éclaircir ce lundi.
« D’une manière générale, je trouve qu’en effet il faut faire confiance aux électeurs et choisir qui ils veulent quand ils veulent », a-t-il expliqué sur Sud Radio. « Mon propos ne consistait pas à dire qu’il fallait changer les règles en vue de 2027 mais que d’une manière générale il fallait permettre à notre démocratie de respirer mieux en laissant en toutes circonstances le dernier mot aux électrices et aux électeurs. » Pas question pour lui de changer « les règles en cours de match », et donc de « changer la Constitution pour convenances personnelles d’ici 2027 », assure-t-il.
Regard Sur l’Afrique avec TF1
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