C’est en répondant à CNN que le candidat à la primaire républicaine américaine a fait cette déclaration étonnante
Le monde se porterait nettement mieux si les anciens dictateurs irakien Saddam Hussein et libyen Mouammar Kadhafi étaient toujours au pouvoir, a estimé Donald Trump, en 2016 aux Etats-Unis, dans une interview diffusée
« Sans nul doute ! », a répondu le milliardaire américain à la question posée par un journaliste de la chaîne d’information américaine CNN.
Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi ont été renversés en 2003 et 2011 respectivement, lors d’interventions militaires menée ou soutenue par les Etats-Unis.
« Regardez la Libye. Regardez l’Irak. Avant il n’y avait pas de terroristes en Irak. Il (Saddam Hussein) les tuait immédiatement. (L’Irak) est maintenant devenu l’université d’excellence du terrorisme »
Il a ajouté : « Franchement, désormais il n’y a plus d’Irak ni de Libye. Ils ont volé en éclats. Il n’y a plus aucun contrôle. Personne ne sait ce qui se passe ».
« La doctrine Trump est simple : c’est la force »
Trump a jugé que l’Amérique était confrontée à un retour à « l’époque médiévale », avec des violences au Moyen-Orient d’une brutalité inédite « depuis des milliers d’années ».
« Les gens sont décapités, les gens sont noyés dans des cages », a-t-il insisté. « C’est pourquoi je veux renforcer notre armée. Nous en avons besoin aujourd’hui bien plus que par le passé ». Selon lui, « la doctrine Trump est simple : c’est la force ».
Il a par ailleurs profité de cet entretien à CNN pour critiquer le bilan international d’Obama, et d’Hilary Clinton, candidate favorite côté démocrate et qui fut secrétaire d’Etat de 2009 à 2013.
« La Libye est une catastrophe. L’Irak est une catastrophe. La Syrie est une catastrophe. Tout le Moyen-Orient. Cela a complètement explosé sous Hillary Clinton et sous Obama »
Depuis le début de la campagne pour l’investiture républicaine, Donald Trump a multiplié les déclarations chocs, notamment sur ses adversaires politiques. Il s’est également illustré en tenant des propos sexistes à l’encontre d’une journaliste.
Regard Sur l’Afrique
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