Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est de nouveau expliquer sur les raisons qui ont amené son parti à boycotter les élections législatives et municipale de février 2020.
En conférence de presse à Paris, le leader national du Mrc assure que la décision de boycott n’a pas été prise sur un coup de tête. D’ailleurs pour le candidat arrivé second lors de la dernière présidentielle, à la création du Mrc, il n’a jamais été question de faire de la politique de la chaise vide une stratégie. Il admet que le boycott est une décision grave car il aura des conséquences sur le parti.
« Le boycott est une décision politique qui ne se prend pas à la légère. L’option initiale de notre parti lors de sa création, était de ne pas faire la politique de la chaise vide… Nous n’avons pas décidé de boycotter les élections par simple posture. C’est une décision grave pour nos militants, nombreux qui voulaient être candidats. C’est aussi une décision grave pour notre parti, parce qu’au regard de la loi, nous ne pourrons pas investir de candidats à la prochaine élection présidentielle », a dit Maurice Kamto.
Sur les motivations qui sous-tendent ce mot d’ordre de boycott, Maurice Kamto a semblé se répéter. En effet, il a évoqué, comme lors de sa conférence de presse du 25 novembre à Yaoundé, la crise anglophone et le code électoral comme les principales motivations du boycott.
« Nous avons décidé de boycotter les élections pour deux motifs: La poursuite de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest et le Code Electoral », a-t-il indiqué.
Le rassemblement politique doit en effet se tenir le samedi 1er février dans la capitale française.
L’ancien candidat à la présidentielle camerounaise en a profité aussi pour dire ses quatre vérités. Il indique en effet qu’il aurait pu se « calfeutrer dans un fauteuil douillet » et tourner le dos à la politique. Cependant, son amour si fort pour le Cameroun lui empêche d’agir ainsi.
« Ceux qui disent que le MRC est mort me font rire… Je sais très bien ce que je fais et je vais arriver ! Ne me demandez pas trop comment. Je vais arriver. J’aurais bien pu me calfeutrer dans un fauteuil douillet et ne pas m’intéresser à la politique. Mais mon amour pour le peuple Camerounais est si fort que je ne peux pas…. J’ai des amis qui me demandent tous les jours ce que je fais dans ces choses et je leur dis que je serais heureux quand le Cameroun ressemblera aux grands pays de ce monde », a dit Maurice Kamto.
Pat Tinno BANG MBANG



















































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