Alors que le Cameroun peine à se remettre de la crise post-électorale, le Professeur Jean Bahebeck appelle au compromis entre Paul Biya et Issa Tchiroma Bakary.
L’homme politique Jean Bahebeck, figure connue de l’Union des Populations du Cameroun (UPC), a livré une analyse tranchée de la situation politique nationale lors de son passage sur le plateau de l’émission « Face à l’Actu » sur la chaîne de télévision STV, ce dimanche 7 décembre 2025. Interrogé sur les tensions qui persistent après l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, l’ancien candidat recalé à ce scrutin a plaidé pour une solution politique passant par le dialogue entre le Président Paul Biya et l’opposant Issa Tchiroma Bakary, candidat qui continue de revendiquer sa victoire au scrutin.
Le cadre de l’UPC a utilisé une formule d’apaisement qui vise à sortir le pays de l’impasse post-électorale. Il a exhorté le chef de l’État à prendre l’initiative du rapprochement. « Que Biya envoie des gens chercher Tchiroma. Qu’il fasse des compromis avec Tchiroma », a-t-il déclaré sans ambages, rappelant la nécessité d’un sursaut national.
Poursuivant son idée, Jean Bahebeck a insisté sur l’équilibre des concessions. Il a encouragé l’opposant, qui se trouve en exil en Gambie, à s’ouvrir au dialogue. « Que Tchiroma aussi reçoive, qu’il pose ses conditions. Qu’il lui propose une structure du gouvernement, des contreparties », a-t-il ajouté.
L’objectif de cette démarche, selon Bahebeck, est de trouver un point de convergence pour l’intérêt supérieur de la nation. Il a prôné une répartition équitable du pouvoir pour traverser la période de crise, illustrant son propos par une image populaire de médiation. « Qu’on coupe la poire en deux, pour qu’on traverse cette période difficile en sachant que le vrai Cameroun sera refondé par des gens qui croient à l’intérêt national plutôt que par des gens qui luttent pour des intérêts personnels », a conclu l’homme politique.
Ces propos, tenus sur une antenne largement suivie, alimentent le débat sur les stratégies de sortie de crise, quelques semaines après l’élection du 12 octobre. Ils mettent en lumière une volonté affichée d’une frange de la classe politique de privilégier la voie du compromis pour l’apaisement social.
RSA avec lebledparle






















































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