Le Cameroun a abrité ce vendredi 22 Novembre 2019 un sommet extraordinaire des chefs d’Etats de la CEMAC sous le thème « Examen de la situation économique, monétaire et financière de la zone CEMAC et analyse de ses perspectives ».
Ce sommet intervient extraordinaire des chefs d’Etat vient emboiter le pas à celui que la ville de Yaoundé avait abrité le 23 Décembre 2016 en présence de l’ancienne Directrice du Fond Monétaire international (FMI) Christine Lagarde.
L’urgence était l’adoption des mesures appropriées visant à juguler les effets du double choc pétrolier et sécuritaire, sur les économies de la sous-région. Satisfaction totale ce jour à Yaoundé au vu des performances économiques et financières que connait la sous-région en ce moment. C’est donc dire que la politique monétaire mise en place en 2016 a permis la stabilité financière dans la zone CEMAC..
Dans son discours final le Président Paul Biya du Cameroun, président en exercice de la CEMAC remarque que « S’agissant de notre politique monétaire, elle a permis jusqu’à présent, d’assurer la stabilité financière dans notre sous-région. Il y a toutefois lieu de rester flexible à toute proposition de réforme visant à consolider son action et à assurer les meilleures conditions pour une contribution efficace de la politique monétaire à un développement de la sous-région.
En ce qui concerne notre régime de change, nous pouvons nous féliciter du niveau actuel de nos réserves qui est conforme à notre régime de change fixe. C’est aussi le lieu de poursuivre les réformes pour consolider et accompagner le secteur bancaire de la sous-région. Par ailleurs, suite à l’unification des places boursières, nous devons parachever l’intégration financière sous-régionale en optimisant le fonctionnement des différents acteurs de notre marché financier ».
Toutefois, la CEMAC doit relever plusieurs défis notamment, l’accélération du processus d’intégration sous régional, sécuritaires et la réforme monétaire qui est le Franc CFA. « L’intégration est, à n’en point douter, le principal vecteur de notre stratégie communautaire. Plus que par le passé, nous devons veiller à son accélération par une libre circulation intégrale des personnes et des biens.
Dans le même ordre d’idées, nous devons assurer la réalisation dans les meilleurs délais de nos projets intégrateurs avec l’appui financier de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux. Je n’oublie pas le nécessaire renforcement de la diversification de notre économie et l’amélioration véritable du climat des affaires pour accroître le niveau d’investissement privé » relève le Président Paul Biya dans son discours de clôture.
Par CHEICK BEN HAMIID à Youndé
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