Un scrutin marqué par une forte abstention. Le parti du Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête des élections législatives du 12 juin avec 105 sièges remportés sur les 407 que compte l’Assemblée populaire nationale, selon les résultats préliminaires annoncés mardi par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi.
Le FLN est suivi par les indépendants avec 78 sièges, le MSP avec 64 sièges, le RND avec 57 sièges, le Front El-Moustakbel avec 48 sièges et Mouvement El-Bina avec 40 sièges.
L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé ce mardi la victoire du Front de libération nationale (FLN) aux législatives organisées samedi, dans un contexte de très forte abstention et de crise politique. Finalement, ces élections consacrent surtout l’absence de changement et le désenchantement de tous ceux qui l’avaient espéré.
Le Front de libération nationale sort vainqueur des élections législatives algériennes. Il rafle 105 sièges sur 407, en recul de 50 sièges, compensé par ceux obtenus par divers partis alliés, à commencer par celui de toujours, le RDN (57 sièges). Victoire donc, même si elle est également limitée par la percée de candidats indépendants qui obtiennent 78 sièges. Le Mouvement de la société pour la paix, parti islamiste, arrive troisième avec 64 sièges. Le mouvement Jil Jadid qui représente la jeunesse et qui a participé à ce scrutin n’a obtenue finalement qu’un seul siège.
Les autorités ont également révisé à la baisse le tôt de participation annoncé dimanche dernier, pourtant déjà historiquement bas. 23,03% de participation, de toute son histoire, jamais l’Algérie n’a connu scrutin aussi peu suivi. L’abstention est « le plus grand parti » en Algérie, ont ironisé plusieurs analystes.
Un record qui n’a cependant rien de surprenant, ces législatives anticipées ayant été boycottées par une grande partie de l’opposition ainsi que par les partisans du Hirak, ces Algériens qui avaient manifesté pendant des mois contre l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission il y a deux ans après deux décennies années de règne, et qui exigent depuis la fin du système et l’avènement d’une transition démocratique.
Par RSA
	    	





































		    












Discussion à propos du post