Moody’s Investors Service (Moody’s) a, ce 12 juin, révisé la révision à la baisse de l’émetteur à long terme Ba3 du gouvernement de Côte d’Ivoire mais aussi du Sénégal en devises étrangères et locales et des notations senior non garanties en devises étrangères. Moody’s a également confirmé la notation à court terme de l’émetteur à Not Prime (NP).
Mais pourquoi cette décision ? Les deux pays de la côte sont visés et ceci ressemble plutôt à une tentative de chantage visant une extension territoriale dans cette région stratégique.
On se rappelle qu’il y a une semaine, une position de l’armée ivoirienne à Kofolo (nord), proche de la frontière avec le Burkina Faso, a été attaquée par des inconnus armés et avait fait plusieurs victimes au sein des militaires.
Cette attaque, quelques semaines après une opération conjointe des armées de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, pays partageant quelque 580 kilomètres de frontière, a permis de démanteler une base terroriste en territoire burkinabé.
Bien que la pandémie du coronavirus ait affecté l’économie mondiale, le gouvernement sénégalais a mis en place un programme de résilience économique et sociale afin de renforcer le système de santé et de soutenir les ménages, la diaspora sénégalaise ainsi que les entreprises et leurs salariés pour atténuer les effets de la crise imputable à la COVID-19.
La Côte d’ivoire a de son côté enregistré un taux de croissance à 7,4% en 2018, et a réalisé une performance parmi les plus élevées de l’union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Depuis quelques années, le pays poursuit sa dynamique de croissance ; plus rien ne l’arrête, au point qu’il est « envié par de nombreux pays ».
Cette décision de Moody’s n’est donc qu’une tentative de déstabilisation visant ces deux pays de l’Afrique de l’ouest qui se distingue de plus en plus du clan colonialiste.
Par RSA avec Presstv
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