Le Parlement espagnol adopte un projet de loi controversé légalisant les actes sexuels avec des animaux. En Espagne, la zoophilie dépénalisée. Le texte revient sur une loi de 2015, du même parti politique, qui condamnait explicitement l’exploitation sexuelle des animaux.
Le Sénat espagnol doit évaluer une loi sur la protection animale. Après la reconnaissance de la sensibilité animale et de leur statut à part entière au sein de la famille, il serait désormais légal d’entretenir des relations sexuelles avec les animaux.
Le 9 février dernier, La chambre basse espagnole approuvait le projet de loi de la ministre espagnole des Droits sociaux, Ione Belarra, du parti Unidas Podemos (gauche radicale). Le projet pour le « bien-être animal » introduit une modification lourde de conséquences au dernier texte de 2015 sur le sujet : désormais, seules les blessures physiques seront pénalement répréhensibles. Autrement dit, la loi refermerait les yeux sur la zoophilie.
Le parlement espagnol avait auparavant reconnu la sensibilité et le statut d’« êtres à part entière » aux bêtes ; dès lors pourquoi condamner une simple relation sexuelle entre deux êtres, fussent-ils d’espèces différentes ? En fait, avant même les autres implications sociétales, un problème revient comme un boomerang contre le parti instigateur de ces mesures, alors que les militants animalistes eux-mêmes pointent une incohérence élémentaire : une relation sexuelle sans consentement, n’est-ce pas un viol ?
La zoophilie et la bestialité pourraient bientôt être dépénalisées en Espagne après que les législateurs ont finalisé lundi, 20 février 2023, le projet d’un nouvel amendement au Code pénal.
La législation fait partie d’un projet de loi sur le bien-être animal qui a été approuvé par la chambre basse du parlement espagnol au début du mois et attend maintenant l’approbation finale du Sénat.
L'information qui date du 20 février était passée quasi inaperçue.
— On m'appelle 404 (@Red_Pill_Report) February 27, 2023
Il aura fallu 1 semaine pour qu'un média mainstream aborde enfin le sujet.
Je vous laisse découvrir le monde de malades dans lequel la poignée de tarés (toujours la même) veut nous plonger. pic.twitter.com/N6Rg1j5mb6
L’Espagne autorise le changement de genre dès 16 ans et crée un congé menstruel
Dans une ambiance électrique, le Congrès espagnol a voté ce jeudi, 16 février 2023, deux lois sociétales, qui prévoient également la possibilité d’avorter dès 16 ans sans autorisation parentale.
Le parlement espagnol a donné son approbation finale à une nouvelle législation permettant aux personnes de plus de 16 ans de mettre à jour leur carte d’identité nationale sans évaluation psychologique ou médicale.
Irene Montero, la ministre de l’Égalité et figure de proue de ces nombreuses mesures, évoque déjà une grande victoire et une véritable «conquête féministe ».
Dans un mouvement salué comme un « jour historique pour les droits de l’homme », l’Espagne est devenue l’un des premiers pays d’Europe à autoriser toute personne de plus de 16 ans à changer de sexe légalement enregistré sans avoir besoin d’une évaluation psychologique ou médicale.
Il suit les traces du Danemark qui, en 2014, a accordé aux personnes transgenres le droit à l’autodétermination de genre via une déclaration unique.
Jusqu’à présent, les jeunes devaient fournir un diagnostic de médecins spécialisés dans la dysphorie de genre, ainsi qu’une preuve qu’ils avaient suivi un traitement hormonal pendant au moins deux ans.
Adopté avec 191 voix pour et 60 contre – la dernière étape d’un vaste débat – la loi dite ‘loi transgenre’ signifie que les adolescents peuvent désormais demander la mise à jour de leur carte nationale d’identité sur la base d’une simple déclaration. Ils doivent reconfirmer cette demande trois mois plus tard avant qu’elle ne soit rendue valide.
À partir de 12 ans, les mineurs auront besoin de l’autorisation d’un juge pour faire de même, tandis que ceux âgés de 14 à 16 ans auront besoin du consentement de leurs parents ou tuteurs pour obtenir le feu vert du tribunal.
Des tensions sont même apparues au sein de la gauche espagnole, notamment du côté du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Carmen Calvo (PSOE), première vice-présidente du gouvernement, affirmait ainsi qu’elle était «fondamentalement préoccupée par l’idée que le genre se choisisse sur la simple base de la volonté ou du désir, fragilisant les critères d’identité du reste des 47 millions d’Espagnols ». «Si l’on nie le sexe, on nie l’inégalité qui se mesure et se construit sur la base de ce fait biologique», avait-elle ajouté.
Un agenda politique et des incohérences
« Les animaux, comme les enfants, n’ont pas la capacité de donner leur consentement, de sorte que la bestialité a été classée comme un nouveau crime impliquant l’exploitation sexuelle des animaux, quelle que soit la gravité des dommages causés », disait l’ancienne loi espagnole de 2015 l’article 337.1 du code pénal qui condamnait l’exploitation sexuelle d’un animal. La peine encourue allait jusqu’à un an de prison. Mais la nouvelle loi évince la question, et tout dépendra du juge, qui pourra considérer que, dans les yeux d’une chienne ou de la vache, se reflétait la tristesse des sévices sexuels de son propriétaire. Mais si ces yeux ne lui disent rien, alors l’union charnelle sera bénie d’un non-lieu.
Par Tinno BANG MBANG
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