C’est incroyable… Quelle ambiance ! Quel bonheur de voir Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot.. quel joie!. En cette année 2022, nous devons passer une nouvelle étape et franchir un nouveau seuil.
L’enjeu est immense, c’est le début de la reconquête. L’ex-Lion indomptable est un jeune homme qui a accepté de prendre sur son temps pour venir être, en quelque sorte, vos porte-voix, pour venir à la rencontre, pour venir écouter, partager son expérience avec les plus jeunes.
Massivement soutenu par l’opinion publique, Samuel Eto’o, ancien attaquant des Lions indomptables du Cameroun (118 sélections, 56 buts), a donc été élu, samedi 11 décembre 2021, à la tête de l’instance pour un mandat de quatre ans en battant le président sortant, Seidou Mbombo Njoya, par 43 voix à 31. Deux ans après avoir mis un terme à sa carrière de footballeur, l’ex-buteur du FC Barcelone et de l’Inter Milan est le premier joueur, depuis l’élection de Pascal Owona en 1993, à accéder au sommet de la hiérarchie du football camerounais. Samuel Eto’o, 40 ans, hérite d’une organisation affaiblie par des crises à répétition et d’un football local en manque cruel de moyens.
Son objectif est de changer l’image de la fédération camerounaise de football (FECAFOOT)
La Fecafoot traverse depuis plusieurs années une grave crise de gouvernance. Elle a été placée plusieurs fois sous la tutelle de comités de normalisation par la Fédération internationale de football (FIFA) : de 2013 à 2015, à la suite de la réélection de Mohamed Iya, et de 2017 à 2018, après l’élection de Tombi A Roko, le tout sur fond d’accusations de corruption.
Samuel Eto’o, désireux de montrer que les temps ont changé, a annoncé qu’il ne garderait rien du salaire qu’il percevra pour ses nouvelles fonctions et qu’il le reverserait pour développer le football amateur au Cameroun. Il a également renouvelé à 90 % le comité exécutif de la fédération, ne conservant que quatre membres de l’ancienne équipe.
La génération de Samuel a une responsabilité immense, celle de devoir le plus rapidement possible relever plusiuers défis ensemble. Vous ne pouvez pas simplement gagner un défi électoral sportif en oubliant les autres, vous ne pouvez pas simplement gagner la bataille contre une élection si, dans le même temps, vous ne gagnez pas celui du développement économique et de la stabilité du sport en général. C’est tout en se (coupure de son)… beaucoup d’autres ont échoué, là où beaucoup d’autres se sont dit : « Ce combat n’est pas pour nous. Nous pouvons en faire l’économie », là où beaucoup d’autres s’étaient habitués.
Vaincre les résistances au changement
Si les réticences sont inhérentes à tout changement, il est toutefois essentiel de bien les appréhender pour mieux avancer. Pourquoi ces craintes ? Comment vaincre les résistances de vos collaborateurs face à un nouveau projet ?
Décider d’un changement, c’est relativement simple sur le papier. Toutefois, il est indispensable de garder en tête que sur le terrain et au quotidien, se trouvent des femmes et des hommes avec leurs besoins et leurs craintes. Si la résistance est une étape incontournable dans le processus de deuil inhérent à tout changement, vaincre les réticences de vos collaborateurs est un enjeu majeur dans votre mission de manager.
Comme tout problème à résoudre, il est fondamental de préalablement en comprendre le processus. L’un des points clés de la Fecafoot sera alors d’identifier les sources de résistance et définir de quel type de réaction il s’agit afin de réagir adéquatement.
Par définition, tout changement nécessite de faire le deuil de quelque chose. On sait ce que l’on va perdre alors qu’on ignore encore ce que l’on aura. Par ailleurs, toute évolution impacte l’entreprise en tant qu’entité de manière individuelle (chaque collaborateur voit ses repères et diverses représentations du monde se modifier, ses émotions se déplacer et sa vision du changement évoluer), collective (cohésion de groupe, alliances, mouvements collectifs), mais également organisationnelle (hiérarchie architecturée différemment, modes de fonctionnement organisationnels transformés).
En opposant certaines réticences face à la nouveauté, Samuel Eto’o cherchera paradoxalement avant tout un équilibre, essentiel à son bien-être. Il tentera de se rassurer sur le fait que finalement, rien ne changera dans son environnement professionnel quotidien.
Il serait déraisonnable de penser transformer sans se heurter à la moindre objection, quand bien même vous auriez finement préparé votre nouveau projet et impliqué massivement et dynamiquement vos équipes.
Le défi d’Eto’o est de relancer la compétition, de la base aux pro
Premier défi à court terme…Réformer une Fécafoot en crise, la CAN 2022
Samuel Eto’o s’est montré très critique du bilan de Seidou Mbombo Njoya. Il lui a reproché un exercice du pouvoir trop solitaire, des relations conflictuelles avec le ministère des sports camerounais et de ne pas avoir tenu ses engagements en matière de développement du football féminin. « L’attente vis-à-vis d’Eto’o est très forte s’agissant du foot pour les jeunes, du foot féminin, mais aussi du foot professionnel, déplore le dirigeant d’un club professionnel.
Samuel Eto’o a également gagné beaucoup d’argent durant ses 25 ans de carrière. Ils aurait pu profiter de leur retraite sportive pour gérer ses affaires et suivre de loin l’actualité footballistique…mais non. Il a pris le risque.
Il s’est engagé à rendre les championnats professionnels (ligue 1 et 2) plus attractifs, en attirant de nouveaux partenaires économiques et en œuvrant à l’augmentation des subventions allouées aux clubs par l’Etat. Pour atteindre cet objectif, il veut travailler plus étroitement avec la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Les relations entre les deux instances s’étaient dégradées en 2020 quand chacune avait voulu organiser son propre championnat.
Le nouveau président de la Fecafoot, qui fut champion d’Afrique 2000 et 2002, veut notamment organiser un championnat national incluant les différentes catégories d’âge. Lui-même issu d’un centre de formation local, la Kadji Sport Academies, Samuel Eto’o prévoit la construction de trois structures de ce type et de quarante stades municipaux à l’horizon 2030. Le nouveau patron du football camerounais devra également s’attaquer à l’amélioration des conditions de vie des joueurs professionnels, dont beaucoup touchent des salaires rarement suffisants pour subvenir à leurs besoins.Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous sont obligés de faire des petits boulots à côté !.
Samuel Eto’o peut-il relever ces défis ? Durant sa campagne, l’ex-champion s’est en tout cas présenté en rassembleur. « Il s’est dit prêt à écouter les avis divergents, à tendre la main et même à associer des opposants à la gestion de la fédération ». Il avait courtisé de nombreux anciens internationaux, dont Emmanuel Maboang, Jules Onana, Roger Milla, Patrick Mboma, Rigobert Song et quelques autres, qui l’ont officiellement soutenu.
Devenu de facto vice-président du comité d’organisation de la CAN (COCAN), Eto’o sera tout ce mois de janvier en première ligne pour l’organisation d’une compétition dont la préparation par le Cameroun a subi de nombreux retards et difficultés.
J’espère que cette équipe(Lions Indomptable) gagnera cette CAN. Ce ne sera pas facile, mais c’est possible. Bonne chance!.
Par Tinno BANG MBANG






















































Discussion à propos du post