Une note confidentielle des services de renseignements attribuée au G5 Sahel a fait le tour des réseaux sociaux dans la semaine. On peut lire dans cette fameuse note qu’« un hélicoptère inconnu a survolé deux fois la zone de Gomacoura dans le courant de la journée du 24 avril 2019, à 10 h et à 16 h ; un hélicoptère a atterri dans un buisson près de Farabougou vers 16 h au milieu d’un dispositif temporaire établi par les GAT qui ont attaqué Dioura et Guiré ».
La note en question déduit qu’« une puissance étrangère, soit un État soit une personne morale (ONG), pourrait apporter son soutien matériel, financier ou moral aux groupes armés terroristes (GAT) évoluant sur le territoire du Mali contre l’État malien. L’acte dont il est question est hostile et tend à déstabiliser davantage l’État malien. »
Qui soutiendrait les groupes terroristes au Mali ? Un autre élément d’analyse est le fait que le document serait issu du bataillon malien avec comme sigle dans le texte « MALIBAT ». Est-ce une tentative des services de renseignement maliens de dénoncer une éventuelle ingérence externe en agissant par le biais de cette fuite du document ?
Jusqu’à ce jour, le G5 Sahel n’aurait pas communiqué officiellement et publiquement sur cette note ni les faits qu’elle relate.
Depuis, les récits faisant état d’objets volants dans le ciel malien sont légion. Qu’il s’agisse de drones ou de tout autre appareil. La grande nouveauté dans cette affaire est peut-être la connexion directe établie avec les groupes terroristes (GAT). Les anciens appareils étaient plus liés spécifiquement aux réseaux des trafiquants de drogue, même si les connexions dans le désert ne suivent aucune logique : tout y est lié, d’une manière ou d’une autre ! Une autre nouveauté remarquable, c’est que l’appareil en question aurait atterri à Farabougou dans la région de Koulikoro, plus au sud et à quelque centaine de kilomètres de Bamako, une zone densément peuplée par rapport au nord du pays. À qui peut bien appartenir cet hélicoptère ?
Si l’incident s’était déroulé en Syrie ou en Irak, la réponse aurait été celle-ci : les États-Unis d’Amérique. Tout au long de la guerre contre Daech et encore aujourd’hui, les Americains continent à ravitailler les daechistes à Deir ez-Zor (Syrie) ou a al-Anbar (Irak). Eh bien au Mali, il n’y aucune raison que ce ne soit pas le cas. Barkhane ne pourra justifier son maintien au Mali si l’armée malienne parvient à venir au bout des terroristes infiltrés sur le territoire malien, ces fameux terroristes d’origine obscure dont le nombre n’est jamais communiqué…
Par Africa24monde avec Presstv
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