Après le massacre des Peuls en janvier 2019 par de soi-disant éléments armés déguisés en Dogon, c’est maintenant le tour des Dogons d’être massacrés. Les médias mainstream se sont emparés de l’information et sous-entendent continuellement que c’est l’œuvre des Peuls à titre de vengeance. Certains témoins prétendent même que les assaillants auraient échangé des mots en peul.
Cette fois-ci, c’est une centaine de Dogons qui sont victimes de ces attaques. Un village de 300 personnes aurait été entièrement rasé.
Sur France 24, lors d’une interview avec un correspondant malien, le présentateur a posé la question : est-ce que les soldats français interviennent dans ces zones ? La réponse du correspondant fut : les soldats français se trouvent dans le Gourma, un peu plus au nord de cette région, mais ils sont tout près, et c’est très difficile de savoir quel est le rôle exact de l’armée française dans le centre du pays.
Selon le parti Sadi du Mali (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), le rôle de la France reste flou, et l’Élysée mène à bien ses projets pour non seulement accaparer les ressources naturelles du pays, tout comme le montre sa présence à Kidal proche des frontières algériennes, mais aussi créer des conflits interethniques dans le but de diviser la population et favoriser ainsi le démembrement. L’un des membres de ce parti affirme que l’armée française est venue au Mali pour soi disant défendre le pays et non s’associer avec les terroristes qui attaquent le Mali.
Après l’attaque des Peuls par les soi-disant Dogons, il était clair qu’une attaque contre ces derniers allait avoir lieu. De nouveau, les forces Barkhane ainsi que les troupes canadiennes, estoniennes, allemandes ne sont pas là lors des attaques, car ce sont eux les instigateurs. La mise en place du plan de création de conflits interethniques se ferait entre autres avec l’aide des commandos parachutistes français largué dans la région de Ménaka en septembre 2018. Les soldats français protègent les intérêts des multinationales dans le nord du pays, et les commandos se chargent de missions de déstabilisation.
La présence des troupes d’occupation française au Mali n’est pas anodine et ne concerne donc pas du tout la lutte antiterroriste. Les Maliens le savent, avec tous les moyens que Barkhane a déployés dans le Mali avec ses alliés, ils auraient pu facilement et rapidement neutraliser la menace qui planait sur le Mali. Mais la population a vite compris que cette menace était associée aux Occidentaux et que la situation allait empirer.
La population malienne est persuadée qu’elle est la seule à pouvoir se sortir de ce bourbier. C’est pour ça que pour faire face au néocolonialisme, la résistance s’accentue de plus en plus sur le continent et surtout en Afrique de l’Ouest. On le voit bien au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina Faso, les pays qui sont maintenant touchés par les plans déstabilisateurs de la France dans la région.
Par Regardsurlafrique avec Presstv
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