Deux frégates sur trois ont été incapables de tirer leurs missiles. Un tel taux de dysfonctionnement pour notre technologie de pointe est plus qu’inquiétant en cas de conflit majeur de haute intensité avec nos bons amis russes…….Il prête autant à rire qu’à pleurer….
Avant de rouler ses mécaniques et de lancer des actions de guerre sous des prétextes dont le bien-fondé s’avère, au fil des jours, de plus en plus douteux, l’exécutif français devrait:
1 – S’assurer que les raisons de frapper sont de bonnes raisons et que les frappes ne s’effectuent qu’avec le feu vert de l’ONU, après (et non avant) avoir obtenu le résultat des enquêtes de l’OIAC sur le terrain.
2- S’assurer que son matériel militaire fonctionne correctement…..
3 – Ne pas mentir à l’opinion publique en déclarant que tout a fonctionné de manière nominale et que les cibles ont été atteintes alors qu’il est impossible de savoir si les 3 missiles lancés par l’unique frégate qui en était capable figurent, ou non, parmi les 70% de missiles qui n’ont pas atteint leurs cibles.
On comprend mieux la relative discrétion de nos médias qui semblent ne pas s’étendre trop longtemps sur notre « brillante victoire » qui va laisser, à la France et aux Français, civils ou militaires, un goût amer.
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Frappes françaises en Syrie : plusieurs missiles n’ont pu être tirés en raison d’un bug
BUG – Si la ministre des Armées s’est félicitée du succès des frappes françaises en Syrie le week-end, l’opération ne s’est toutefois pas déroulée sans incident.
L’opération Hamilton, qui a eu lieu le week-end dernier et au cours de laquelle 12 missiles français ont été tirés sur des centres de fabrication d’armes chimiques en Syrie, ne s’est pas déroulée tout à fait comme prévu. Si les cibles ont bien été atteintes, pas moins de quatre missiles ne sont jamais partis.
Comme le révèle RTL, les premiers tirs qui devaient être effectués depuis la frégate Aquitaine n’ont pas fonctionné. Au moment de faire feu, les hommes à bord ont vu un signal rouge s’afficher, bloquant les tirs. Comme le veut le protocole, une seconde frégate, l’Auvergne, était en appui pour pallier à d’éventuelles défaillances.
Mais là encore, un nouvel incident empêche les missiles d’être tirés. C’est finalement, le bâtiment de remplacement, le Languedoc-Roussillon, qui a armé ses missiles pour atteindre la cible prévue, un centre de stockage d’arme chimique près de Homs. Les deux autres cibles ont été frappées par des tirs d’avions Rafale.
La Marine française ainsi que les ingénieurs de Naval Group et du missilier MBDA tentent actuellement de déterminer les causes de ces déboires, dont le coût est particulièrement élevé. En effet, le prix des missiles prévus pour cette opération, capable de pulvériser une cible à plus de mille kilométres de distance avec une précision inférieure à un mètre, est de 2,8 millions d’euros l’unité.
envoyé par Général Dominique Delawarde
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