Julius Sisiku Ayuk Tabe a reçu la visite de son avocat, Me Akere Muna, avec lequel il a abordé la tenue du symposium sur le Cameroun, prévu en avril au Kenya. L’avocat et le président de la république autoproclamée d’Ambazonie, condamnés en août 2019 à la réclusion à perpétuité pour actes de sécession et terrorisme, se sont rencontrés le 28 janvier 2020.
Me Akere Muna a rencontré son client, le leader séparatiste anglophone Julius Sisiku Ayuk Tabe, le 28 janvier 2020 à la prison principale de Kondengui. Selon notre confrère Jeune Afrique N° 3082 en kiosque du 2 au 8 février 2020, «les deux hommes ont évoqué le colloque sur le Cameroun».
Ce colloque, qui doit se tenir au Kenya en avril prochain, «vise à aider les autorités camerounaises à trouver une solution durable au conflit anglophone», peut-on lire.
Jeune Afrique, qui cite ses sources, précise que «Muna a encouragé son interlocuteur à préférer le dialogue à la lutte armée». Concernant le colloque prévu pour avril prochain, l’hebdomadaire panafricain révèle que l’ex-Bâtonnier (et opposant au régime) ne souhaite pas jouer un rôle majeur dans l’organisation de ce colloque, «de peur que Yaoundé ne le soit encore plus réticents à participer ».
Afin de convaincre les autorités, «le comité d’organisation, basé à Addis-Abeba, prévoit d’ouvrir un bureau dans la capitale camerounaise avant mars», apprend-on.
Pour rappel, Ayuk Tabe, condamné en août 2019 à une peine de prison à perpétuité pour actes de sécession et terrorisme, a fait appel de cette condamnation. Le leader séparatiste a également rejeté les conclusions du GDN( Grand Dialogue national.) L’événement, qui s’est tenu du 31 septembre au 4 octobre 2019, avait pour objectif de trouver des solutions à la crise actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Par Tinno BANG MBANG
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