La rue algérienne appelle à la désobéissance civile au 24e vendredi de manifestations contre le régime.
C’est la première fois que les manifestants brandissent la menace de refuser désormais de se soumettre à la loi et au pouvoir en place.
À Alger, le cortège a scandé des slogans hostiles au général Gaïd Salah, présenté comme l’homme fort du pays depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika. Les contestataires rejettent également la main tendue par le président par intérim Abdelkader Bensalah.
Une “Instance nationale de dialogue” a été mise sur pied, mais plusieurs personnalités susceptibles d’y représenter les manifestants ont refusé d’y participer, l’accusant de faire le jeu du pouvoir.
La mobilisation de ce vendredi a été particulièrement encadrée par les forces de l’ordre.
Par Regardsurlafrique Avec Africanews
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