Les armes contre l’occupation française ?
Au Mali, le 14 juin, Zoom Afrique avait relayé une information concernant l’atterrissage en urgence d’un hélicoptère de la force Barkhane. L’état-major des armées françaises n’avait transmis aucune information, mis à part que l’hélicoptère avait dû se poser en urgence et les passagers ont été transférés dans un hôpital militaire en France.
Mais le média RFI a relayé l’information que l’hélicoptère a bien été abattu par des résistants. Les forces de Barkhane ne mènent jamais des opérations contre les terroristes, sauf si c’est pour procéder à une opération héliportée, ou à un réapprovisionnement en armes. Cela dit, outre la présence de Barkhane, la MINUSMA a aussi affirmé vouloir renforcer sa présence dans le centre du Mali, inaugurant un nouveau « secteur centre », pour soi-disant « mieux protéger les civils ».
Les opérations se mettent en place dans le Centre comme dans le Nord, sauf que la MINUSMA n’a jamais vraiment jugé utile de renforcer sa présence vu que Barkhane se trouve déjà là. La répartition est en train de prendre forme. « Aujourd’hui, j’ai remis le drapeau de l’ONU au nouveau Secteur Centre. Cela symbolise le transfert de pouvoirs au quatrième secteur de la Force de la MINUSMA, qui couvrira la région de Mopti.
C’est une partie importante de l’augmentation de nos efforts dans le Centre », a déclaré sur Twitter le commandant de la force de la MINUSMA, le lieutenant-général Dennis Gyllensporre. Selon lui, l’autre objectif serait de faciliter la médiation pour « rapprocher » et « réconcilier » les populations. Il est important de rappeler que les différentes ethnies ou religions n’ont aucun conflit entre eux et qu’ils symbolisent le grand Mali.
Et pour cause, les représentants des communautés musulmanes, catholiques, protestantes du Mali étaient tous présents lundi à Bamako à Mopti pour trouver une solution à la crise dans le centre du pays. Ce qui prouve que les liens sont toujours là et que le Mali n’a pas de conflit interethnique ou interreligieux comme le prétendent régulièrement les médias occidentaux.
Depuis la rencontre, ce 10 juin, du ministre des Affaires étrangères malien et de son homologue russe, les tueries ne s’arrêtent plus, et s’amplifient de plus en plus. Des attaques séparées contre des civils, perpétrées toujours au centre du Mali par des hommes armés non identifiés, ont fait huit morts au cours du dernier week-end, dans les villages de Pêdê et d’Anana dans la commune de Dioungani dans le cercle de Koro au centre du Mali, a-t-on appris de sources informées sur place.
Toujours dans le Centre, le chef du village de Hombori, dans la périphérie de Douentza (région de Mopti), a été assassiné ce week-end par des hommes armés. Au même moment, Moussa Dembélé, 3eadjoint au Maire de Ouenkoro dans la périphérie de Bankass au centre du Mali, aurait aussi été enlevé par les assaillants.
Dans la périphérie de Macina dans la région de Ségou, des hommes armés ont attaqué le hameau Noumoudaga du village de Soumini. Cinq personnes ont été tuées et neuf autres blessées. Selon des témoins sur place, les assaillants au nombre d’une dizaine étaient venus cette fois-ci à bord d’un pick-up.
Les médias mainstream ne parle plus de ces tueries, mais les opérations des Occidentaux continuent dans le but d’amener le grand Mali au démembrement, plan que la résistance malienne a jusqu’à présent tenu en échec.
Par Regardsurlafrique avec Presstv
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