François Bozizé a posé ses valises en Guinée-Bissau depuis le 3 mars. Il l’a lui-même confirmé à Jeune Afrique : l’ex-chef de l’État centrafricain a quitté N’Djamena vendredi 3 mars en fin de journée par un vol spécial organisé par les autorités tchadiennes de Mahamat Idriss Déby Itno. Il a atterri à Bissau quelques heures plus tard, afin d’y débuter un nouvel exil, loin de son pays d’origine.
L’ancien président centrafricain vivait en exil à Ndjamena depuis 2021.
Il s’était réfugié dans la capitale tchadienne alors que sa rébellion, Coalition des Patriotes pour le Changement perdait du terrain face à l’avancée des forces armées centrafricaines.
Mais la coalition poursuivait une guérilla dans le nord du pays. Bangui a alors accusé Ndjamena d’autoriser la rébellion à opérer à partir de son territoire.
« Bozizé était venu au Tchad à la demande de l’Angola et après un accord des autorités centrafricaines », affirme Saleh Annadif , le chef de la diplomatie tchadienne, ajoutant que « l’évolution de la situation a montré que la République centrafricaine n’est plus pour sa présence au Tchad en tant que pays voisin »
Il fallait donc chercher une nouvelle terre d’exil pour le chef rebelle devenu persona non grata à Ndjamena. Approché Bissau a décidé de l’accueillir pour des raisons humanitaires.
Le début d’un nouvel exil favorisé par les diplomaties américaine et angolaise
Le départ de Bozizé du Tchad intervient après la signature d’un accord à l’issue d’une réunion « réunion tripartite Angola, Tchad et République centrafricaine à Luanda le 17 février.
Africa24monde avec RSA et Africanews
Discussion à propos du post