
Une information reprise par le site realites.com.tn fait état du démantèlement d’un réseau de contrebande d’armes américaines actif entre la Tunisie et l’Algérie. C’est ainsi que le ministère public en Algérie a condamné quatre individus faisant partie de ce réseau de contrebande d’armes à feu américaines, actif entre la ville de Sfax et l’Algérie, à 20 ans de prison ferme.
Cette découverte devrait tirer un peu plus la sonnette d’alarme à l’adresse d’un peuple algérien qui a su depuis le début du mouvement faire capoter une à une, avec une extrême intelligence, les tentatives de déstabilisation occidentales. Surtout que l’entreprise de la diabolisation de l’ANP va bon train et que les médias mainstream font tout pour la présenter comme une junte militaire assoiffée de pouvoir et prompte à mettre sur place une « dictature militaire ».
Ces mêmes médias ont rapporté mardi la mort d’un médecin, « militant des droits de l’homme », en détention provisoire, à l’hôpital de Blida, à une quarantaine de kilomètres au sud d’Alger. Il s’agit de Kamel Eddine Fekhar, 55 ans, qui, à peine emprisonné, serait entré rapidement en grève de la faim (!). Sa santé, déjà fragilisée par de longues grèves de la faim durant une précédente période de détention, entre 2015 et 2017, s’est brutalement dégradée au cours des dernières semaines, causant sa mort, intervenue le mardi 28 mai.
Cet incident a curieusement précédé une rupture, celle du silence de la diplomatie française sur les événements en cours en Algérie. « En Algérie, nous sommes maintenant à trois mois du début de la contestation. Le Parlement a désigné un président par intérim dans l’attente d’une nouvelle élection qui devrait normalement avoir lieu le 4 juillet.
Le problème, selon lui, c’est que pour qu’il y ait une élection, il faut qu’il y ait des candidats, mais voilà, les candidats ne se manifestent pas. Il y a deux candidatures qui ont été reçues par le Conseil constitutionnel », a constaté Jean-Yves Le Drian devant les députés français comme s’il cherchait à défier l’armée algérienne et son chef qui dénonce désormais de façon directe les interférences françaises. Et Le Drian de lancer à l’adresse de Salah : « Il y a deux voies parallèles.
D’un côté, cette affirmation [l’engagement de Salah à tenir le 4 juillet la présidentielle, NDLR], de l’autre côté le mouvement du peuple algérien et nous, nous souhaitons que les Algériens puissent trouver ensemble les chemins d’une transition démocratique. » La flèche est directe : la France place l’armée face au peuple, émet des doutes sur sa capacité à mener à terme la transition démocratique. En fait, elle laisse entendre qu’elle fera tout pour que l’ANP perde son pari et qu’enfin ait lieu ce retour à la « décennie noire ».
– L’Algérie menace de bloquer la vente d’actifs pétroliers au groupe français Total
Le général Ghaid Salah ne transige pas : les manœuvres pétrolières françaises ne lui font pas peur non plus. Après avoir coupé les amarres avec la France, l’Algérie, qu’il dirige, compte empêcher le groupe pétrolier Total d’acquérir les actifs algériens appartenant à l’américain Anadarko, a déclaré le 26 mai son ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, cité par l’agence officielle APS.
Total avait annoncé début mai 2019 la signature d’un accord avec l’américain Occidental Petroleum dans le but de racheter, pour un montant de 8,8 milliards de dollars (7,9 milliards d’euros), des actifs pétroliers et gaziers du groupe Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud…
Par Regardsurlafrique Avec Presstv
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