Déclaration du 1er vice-président du Social democratic front (Sdf), le principal parti de l’opposition au Cameroun. Ce jeudi 9 janvier 2020, Joshua Osih est le grand invité de la matinale de Abk radio. C’est une station privée émettant depuis Douala au Cameroun.
Le premier vice-président du Sdf et candidat malheureux de la dernière présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun, en profite pour passer en revue les grands sujets du moment au pays de Paul et Chantal Biya. Pendant un moment, il adresse ses vœux de bonne année aux habitants de la capitale économique du Cameroun et partant tout le Cameroun.
L’année 2020 est on le sait, une année électorale. Les camerounais détenteurs d’une carte d’électeur doivent élire les nouveaux conseillers municipaux et autres députés. La grande préoccupation du moment est la participation ou non des camerounais aux élections. Un front du boycott est lancé depuis 2019. Ce front est porté la le Cpp de Kah Walla, le Mrc de Maurice Kamto, le Modecna de Bruno Deffo, et les autres formations politiques. Le Sdf pour le moment est dans une phase d’observation.
Principal parti de l’opposition
Ce jeudi donc sur les antennes de Abk, Joshua Osih parle de la position du Sdf par rapport à ce double scrutin, malgré la situation sécuritaire catastrophique dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Il se veut pour la circonstance très rassurant.
« Nous n’avons jamais dit que nous n’irons pas aux élections. Nous savons où nous allons. Nous avons plus d’expérience que les autres partis politiques. Pour le moment, nous évaluons encore la situation comme elle se présente à nous», explique le député du Sdf à l’Assemblée nationale.
En 2019, le Sdf, principal parti de l’opposition au Cameroun pose des conditions pour participer à ces élections. Il s’agit de la résolution de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Qu’est ce qui a changé entre temps? Osih, a sa petite explication, « la politique est dynamique. Je suis en politique, j’ai un agenda sur lequel je travaille. Mon objectif est de faire partir Paul Biya du pouvoir, pour cela on doit voter. Vous avez peut-être mal compris notre position», conclut l’homme politique qui promet plus d’explication les prochains jours.
Par RSA avec camerounactuel, Beauflis Danleu
Discussion à propos du post