Selon les bilans provisoires, l’on déplore d’une dizaine de morts et une centaine de blessés au centre numéro 1, lycée Barthélémy Boganda, où près de 6.000 candidats composaient l’épreuve d’histoire géographie au deuxième jour du baccalauréat.
Une explosion a déclenché la panique. Selon les premiers témoignages, c’est un transformateur électrique, derrière l’un des bâtiments scolaires qui a explosé après un travail de maintenance fait par des techniciens de l’Enerca, l’Energie centrafricaine. Le bruit de l’explosion plus la fumée qui dégageait de la salle du transformateur ont vite paniqué les candidats. Plusieurs témoignages racontent que certains élèves ont sauté du premier étage pour se sauver, mais sont tombés, fracturés. Dans les scènes de bousculades, plusieurs élèves ont été piétinés, aggravant le bilan des blessures.
Des familles affolées
Plusieurs parents se sont affolés à la recherche de leurs enfants. Si certains ont pu retrouver les siens, d’autres non. Ce qui les a poussés à prendre d’assaut les hôpitaux de la place pour vérifier.
A l’hôpital communautaire de Bangui par exemple, les services ont été débordés, des malades allongés à même le sol faute de place. D’autres blessés ont été transférés à l’hôpital général et au complexe pédiatrique de Bangui. Difficile d’établir un bilan selon les responsables sanitaires. Cependant d’autres sources indiquent qu’il y aurait une dizaine de morts.
La suite des épreuves ?
Pendant que certains candidats rencontrés se disent traumatisés et moralement abattus, le ministre de l’Education nationale Aurélien Simplice Zingas qui a été sur les lieux promet communiquer ultérieurement. Plus de 26.000 candidats composent cette année le baccalauréat sur toute l’étendue du territoire centrafricain. En 2013, un incident avait aussi endeuillé la composition du baccalauréat au lycée Barthélémy Boganda. Plusieurs candidats et un enseignant de physique-chimie y avaient perdu la vie.
Par RSA
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