La presse française ne cesse de faire sa manchette sur une opposition anti-Ouattara qui a l’intention de faire écraser Ouattara aux législatives du 6 mars, mais la manœuvre médiatique a visiblement du mal à influer sur les Ivoiriens. De plus, les principaux acteurs concernés à savoir les dirigeants de cette même opposition refusent de jouer le jeu.
Le problème avec les puissances colonialistes, néo comme athée est qu’elles affichent souvent une extrême confiance en soi et surtout en le succès de leurs plans et bien que l’échec soit au rendez-vous, refusent d’en tirer leçon.
C’est le cas de la France en Côte d’Ivoire, grand pays dont l’ex-président a été renversé au terme d’une scandaleuse intervention militaire, puis ramené de force le président élu à la CPI avant qu’il soit jeté en prison quitte à provoquer une longue période de violence et de guerre civile.
Quelques 10 ans plus tard, la France en est toujours à tenter ce même plan avec un président Ouattara qu’elle a elle-même aidé à s’installer pour ses liens avec le FMI, et commence à le lasser puisque de Sarkozy à Macron, la France a fait un bond pro USA en avant et que Ouattara ramené au pouvoir par Sarkozy ni Macron ni les Yankees, ne l’aime pas trop…
Or cette France colonialiste ne comprend pas que sa mayonnaise ne prend plus… cela fait des mois qu’elle tente de jouer la carte de Gbagbo et toute honte bue, le faire remonter cet ex-président qu’elle a elle-même capturé dans son palais contre Ouattara. Parce que la France sait que sans une fissure inter- ivoirienne comme celle des années 2010-2011 il est impossible de diviser le pays et de faire infiltrer dans cette brèche de quoi déstabiliser le pays. Depuis un mois cette même France dont la mission otanienne consiste à étendre la guerre terroriste du Mali à la Côte d’Ivoire a été forte dans ses propos : le chef de son DSGE a très clairement évoqué que la Côte d’Ivoire est en ligne de mire…
Raison de plus donc pour la classe dirigeante ivoirienne d’éviter les divisions. La presse française ne cesse de faire sa manchette sur une opposition anti Ouattara qui a l’intention de faire écraser Ouattara aux législatives du 6 mars, mais la manœuvre médiatique a visiblement du mal à influer sur les Ivoiriens. De plus, les principaux acteurs concernés à savoir, les dirigeants de cette même opposition refusent de jouer le jeu. Voici ce qu’en dit Gbagbo:
L’un des problèmes politiques en Afrique, c’est qu’on écrit des textes sans y croire. Si l’on écrit dans la Constitution que le nombre de mandats est limité à deux, pourquoi veut-on faire un troisième mandat ? Il faut respecter les textes qu’on élabore soi-même sinon, on court à la catastrophe ». Comme pour rappeler à l’Europe et à la communauté internationale leur indignation à géométrie variable, l’acquitté de la CPI ne se prive pas de souligner pour l’occasion : « En tant qu’ancien président de la République, il est de mon devoir d’alerter, d’éviter que le pays sombre à nouveau dans la violence », avant d’ajouter à cette mise en garde : « Le remède efficace contre la violence, c’est la discussion et la négociation ».
RSA avec Presstv
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