Cela fait des mois voire des années que les puissances occidentales travaillent à briser la dynamique dite BRICS au cœur de l’Afrique.
Car, on le sait, une économie à la BRICS est tout ce qui est le contraire du pillage des richesses africaines par les Occidentaux. On a vu comment Zlec, cette zone libre-échangiste à l’occidentale, a fini par vaincre les dernières résistances africaines aussi bien au Nigeria qu’au Bénin.
Or cette dynamique destructrice se poursuit. Afin de déstabiliser le Nigeria qui a bien résisté aux chocs de Boko Haram et autres violences terroristes créées par l’Occident, les alliés saoudiens et émiratis ont poussé Buhari à déclarer terroristes l’une des communautés religieuses les plus respectées du pays, à savoir le chiisme, et son leader. Les mains occidentales ont aussi poussé Buhari à accuser l’Iran de chercher a créer un État islamique au Nigeria pour cause de sympathie avec Zakzaky ! Accusation ridicule qui est sans nul doute destinée à éloigner l’économie émergente qu’est le Nigeria de l’axe de la Résistance et de sa pensée anti-impérialiste.
À présent, il est temps de briser les liens entre le Nigeria et l’Afrique du Sud, autre pôle anti-impérialiste et membre de BRICS. Abuja s’est-il laissé piéger de toute part ?
BBC rapporte l’info suivante avec délice :
L’Afrique du Sud a temporairement fermé ses missions diplomatiques au Nigéria à la suite d’attaques de représailles déclenchées par les violences xénophobes en Afrique du Sud.
Entre dimanche et mercredi, des foules ont pillé et détruit des magasins — appartenant pour la grande majorité à des étrangers — dans le centre commercial sud-africain de Johannesburg.
Le gouvernement nigérian s’est exprimé ouvertement sur la situation, condamnant cette violence.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères a qualifié cela d’embarrassant pour son pays.
« Notre gouvernement regrette toute violence contre les magasins appartenant à des étrangers ou les Africains d’autres pays qui résident en Afrique du Sud », a déclaré le radiodiffuseur national SABC en citant le ministre, Naledi Pandor.
Mardi et mercredi, des entreprises sud-africaines ont été la cible de manifestants dans plusieurs villes nigérianes.
Sept personnes ont été tuées dans les troubles en Afrique du Sud, mais aucune des victimes n’a été identifiée comme nigériane.
Néanmoins, les vidéos et les images partagées sur les médias sociaux qui prétendent montrer des Nigérians attaqués et tués ont attisé les tensions.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a envoyé un émissaire en Afrique du Sud pour « exprimer le mécontentement du Nigeria à l’égard du traitement de ses citoyens ».
Mais mercredi, le ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama a précisé que, bien que le gouvernement estime que les entreprises nigérianes en Afrique du Sud ont été prises pour cible, il n’avait aucune information selon laquelle l’un de ses citoyens était mort.
« Il y a beaucoup d’histoires qui circulent sur les Nigérians qui se font tuer, sautent d’un immeuble et sont brûlés. Ce n’est pas le cas », a-t-il déclaré aux journalistes.
Il a également exhorté la population à cesser de s’attaquer aux entreprises sud-africaines au Nigeria, affirmant que le président « est particulièrement consterné par les actes de vandalisme ».
Pour aider les Nigérians qui voudraient quitter l’Afrique du Sud, le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’on leur offrait un vol gratuit pour rentrer chez eux.
Par RSA Avec Presstv
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