Mali: le nouveau pion français entre scène:
Au Mali, le méga pion de la France qui a préparé l’occupation militaire du pays en 2013 est de retour :
Le nouveau PM malien, un ancien du FMI vient de nommer à la tête du porte-feuille de la défense, l’ex-chef d’état-major général des armées, Ibrahim Dahirou Dembélé, soupçonné d’avoir vendu à la France, la garde présidentielle de l’ancien président malien.
Sa mission ? Faire face à la montée en puissance des ressentiments populaires contre la présence militaire française, une présence militaire à l’origine du terrorisme et de l’insécurité et surtout contrer le refus des forces armées nationales à céder aux diktats de la France.
En effet la nomination d’Ibrahim Dahirou Dembélé intervient moins d’un mois seulement après la levée du contrôle judiciaire auquel il était soumis par la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako fin janvier dernier. Il était placé sous contrôle judiciaire dans le cade de l’enquête sur les 21 bérets rouges disparus après le contre coup d’État de 2012 ayant opposé les bérets verts (clan favorable à l’ex-junte) et les bérets rouges, dirigés par l’ex-garde rapprochée de l’ancien président ATT. Suite à ces affrontements, des militaires de l’unité d’élite appelée bérets rouges ont été montrés à la télévision comme auteurs du contre coup d’État par le clan Amadou Haya Sanogo.
Après ils ont disparu. Suite aux différentes dénonciations faites par les proches de ces bérets rouges, des enquêtes ont été ouvertes, lesquelles ont conduit à l’arrestation de plusieurs responsables de l’ex-junte, dont le N°1, Amadou Haya Sanogo, inculpé pour complicité d’enlèvement. Plusieurs personnes dont Ibrahim Dahirou Dembélé sont accusées de complicité d’enlèvement et d’assassinat.
Leur procès a été ouvert le 30 novembre 2016 à Sikasso avant d’être reporté à 2017 devant les Assises, sur demande des avocats qui ont appelé à reprendre les autopsies sur les victimes. Le retard pris par les autopsies a provoqué la colère des accusés qui ont même décrété des grèves de la faim courant 2017. Ces grèves ont été suivies d’une grande marche pour demander la tenue du procès dans un bref délai ou de procéder à la libération des accusés.
Si certains doivent encore attendre la reprise du procès, tel n’est pas le cas pour le Général Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense qui a bénéficié d’une liberté provisoire et d’Ibrahim Dahirou Dembélé dont le contrôle judiciaire a été levé par la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako fin janvier dernier.
Ibrahim Dahirou Dembélé semble être le terminateur du camp occidental, prêt à broyer sur son chemin toute résistance. La France se sent menacée et rejoue la carte de la purge au sein de l’armée malienne.
L’Iran et le Niger plaident pour l’essor des relations bilatérales, notamment dans la télécommunication:
Le ministre iranien des AE, Mohamad Javad Zarif a rencontré ce lundi 6 mai, le vice-président du parlement nigérien à Téhéran. Les deux hommes ont insisté sur la nécessité de l’essor des relations bilatérales, notamment dans le secteur privé.
Le vice-président du parlement nigérien a également rencontré, le président du Parlement iranien, Ali Larijani ce dimanche, 5 mai.
Lors de cette rencontre, M.Zarif a insité sur l’importance du renforcement des coopérations des deux pays dans divers secteurs dont l’économie et la politique.
« L’Iran et le Niger entretiennent de bonnes relations et devraient renforcer leurs échanges en matière diplomatique afin de booster les coopérations », a annoncé le chef de la diplomatie iranienne, lors de cette rencontre.
De son côté, le vice-président du parlement nigérien a présenté le message de condoléances du parlement nigérien au peuple iranien et aux familles des victimes et a assuré l’Iran de sa solidarité après les inondations qui ont eu lieu dans plusieurs provinces en Iran. Il a qualifié le peuple iranien de chaleureux et d’hospitalier.
« Nous sommes satisfaits de nos relations dans divers secteurs dont celui de la télécommunication et des échanges universitaires et nous plaidons pour le renforcement de ses liens dans un avenir proche », a-t-il ajouté.
En effet l’Afrique reste une région importante aux yeux de Téhéran.
Le président iranien a déclaré, lors de sa rencontre, en juin dernier, avec le nouvel ambassadeur béninois à Téhéran, Naim Akibo que Téhéran ne lésinerait sur rien pour approfondir ses relations avec les pays africains. Rohani a également dénoncé les puissances mondiales pour avoir déstabilisé le Moyen-Orient et l’Afrique en y propageant le terrorisme et l’extrémisme sous prétexte de vouloir les combattre.
Des liens de plus en plus solides entre l’Iran qui occupe la première ligne de la lutte contre les puissances expansionnistes et le Niger, ne pourraient que bénéficier aux peuples iranien et nigérien. Le peuple nigérien est de plus en plus excédé par les ingérences, militaires, économiques et politiques des puissances néo-colonialistes.
Certains experts estiment qu’un rapprochement entre Niamey et Téhéran, surtout dans le domaine de la télécommunication pourrait renforcer les voix qui réclament de plus en plus au Niger, un retour à la totale indépendance.
Par Regardsurlafrique avec Presstv
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