Dominic Ongwen a été reconnu coupable, en février de cette année, de 61 chefs d’accusation, dont des meurtres, des viols et des actes de torture, commis par sa milice
La Cour pénale internationale (CPI) a condamné, jeudi, Dominic Ongwen, un enfant-soldat ougandais devenu chef rebelle, à 25 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui a semé la terreur dans le nord de l’Ouganda dans les années 1990 et au début des années 2000, a été reconnu coupable en février dernier de 61 chefs d’accusation, dont des meurtres, des viols et des actes de torture, commis par sa milice.
Sur les quatre principaux dirigeants de la LRA poursuivis par la CPI depuis plus de dix ans (Joseph Kony, Vincent Otti, Okot Odhiambo et Ongwen), seuls Kony et Ongwen sont encore en vie.
Kony demeure introuvable malgré une récompense de 5 millions de dollars pour toute information menant à sa capture. Cependant, des rapports non confirmés affirment que Kony pourrait être mort en République centrafricaine.
L’organisation rebelle LRA a terrorisé les communautés du nord de l’Ouganda, du Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo et de la République centrafricaine.
Elle a semé la terreur dans le nord de l’Ouganda pendant deux décennies, tuant des milliers de personnes, violant des femmes, enlevant des enfants et déplaçant des populations entières.
RSA
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