Le chef de guerre d’origine rwandaise vient d’être condamné à trente ans de prison. L’ex-milicien congolais avait été reconnu coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre le 8 juillet 2019.
Dix-huit fois coupables de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. L’ex-chef militaire de la branche armée de l’Union des patriotes congolais (UPC), l’une des milices actives dans l’est de la RDC, en 2002 et 2003, avait été reconnu coupable le 8 juillet d’attaques contre les civils, de meurtres, de viols, d’esclavage sexuel, de persécution, de déportation et de pillage, des crimes qualifiés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre et commis sous ses ordres.
Milicien dès l’âge de 17 ans
Bosco Ntaganda, ancien commandant en second de la branche militaire de l’Union des patriotes congolais (UPC), l’une des nombreuses milices actives dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) en 2002 et 2003.
La prise de Mongbwalu «ville des chercheurs d’or », en novembre 2002, décrite par les témoins. Lors de « l’opération de ratissage », les habitants étaient enlevés, intimidés, tués, leurs biens pillés par les soldats, des matelas jusqu’aux toits des maisons. Selon de nombreux rapports, des Nations unies et de l’ONG Global Witness, Bosco Ntaganda s’était personnellement enrichi en pillant aussi les sous-sols de cette richissime région de l’Est congolais, site de mines d’or, de coltan, de diamant.
Par Tinno BANG MBANG
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