Après avoir arraché à l’État gabonais la dépénalisation de l’homosexualité et ce dans l’objectif de détruire l’institution familiale dans ce pays stratégique de l’Afrique centrale, voici une seconde concession lâché par le président Ali Bongo aux Occidentaux : nommé le 2 avril dernier par décret du président de la République, en qualité de chef d’État-major général des forces armées gabonaises (CEMGFA), le général de brigade Yves Ditengou a effectué jeudi dernier une visite au Camp-de-Gaulle.
Le CEMGFA marquait ainsi sa première sortie sur cette base française depuis sa prise de fonction.
« Au menu de ce déplacement, un entretien avec le général Jean-Pierre Perrin, commandant les Éléments français au Gabon (EFG), une réunion de travail et la présentation des dernières réalisations intervenues au Camp-de-Gaulle. Ce qui a notamment permis au général de brigade Yves Ditengou de se rendre compte in situ des possibilités offertes par ce pôle opérationnel de coopération et d’évoquer les pistes d’un partenariat militaire opérationnel encore plus renforcé », annoncent les médias gabonais.
Mais cette nouvelle concession intervient à peine trois semaines après que Bruno Fuchs, député français du Mouvement démocrate (MoDem), a fait rejaillir les doutes sur la capacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon. Il « n’est plus en mesure de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé », a-t-il affirmé le 8 juillet à l’Assemblée nationale de France.
Lors de la rencontre entre le général de brigade Yves Ditengou et le général Jean-Pierre Perrin, commandant des Éléments français au Gabon, les détails de cette « coopération » franco-gabonaise ont également été dévoilés : « Très impliqués dans le développement de la communauté au sein de laquelle ils sont implantés, les EFG ont déjà eu à poser plusieurs actions dans notre pays. Du nettoyage des plages de Libreville aux formations en secourisme de guerre des forces armées gabonaises, en passant par la réhabilitation de la route menant au Cap-des-Pères, la construction d’une passerelle piétonne au quartier Alibandeng, l’assistance aux victimes d’inondations, la rénovation de la maison de la fraternité Saint-Jean de Libreville, la réfection d’écoles, etc. »
L’armée française s’apprête elle à s’emparer du territoire gabonais ? Avec une concentration extrême sur les routes et les voies de transit, et vue la position stratégique du Gabon qui lui donne accès sur la côte atlantique ainsi que ses voisins camerounais et équato-guinéen, une percée militaire de plus en plus grandissante dans ce pays, donnerait accès aux autres pays de la côte et faciliterait donc une intervention de la puissance néo-colonialiste dans cette partie d’Afrique. La vigilance et la clairvoyance du peuple gabonais est donc plus que jamais nécessaire pour éviter un remake du scénario ivoirien ou encore Brukinabé dans ce pays.
Par RSA avec Presstv
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