Le discours très attendu du président Tshisekedi lors de la 75e Assemblée générale annuelle de l’ONU était axé non pas sur la Covid-19 et la lutte particulièrement réussite contre cette maladie sur le continent africain, bien que les mainstream veuillent faire croire le contraire, mais sur les ingérences militaires occidentales dans ce pays.
Peu de temps après l’entrée triomphale de l’ex-président Kabila au sénat qui a provoqué l’ire des Américains et leur menaces et intimidations axées sur la soi-disant apathie de Kinshasa en matière de lutte contre la corruption, (la commission Affaires étrangères du Sénat des États-Unis a envoyé le 17 août une lettre aux secrétaires d’État et au Trésor, MM. Michael Pompeo et Steven Mnuchin, pour les inciter à faire plus pression sur le Congo en vue d’y combattre la corruption, dont l’impact sur la gouvernance est considérable, souligne-t-elle), le président Tshiskedi s’est adressé en ces termes aux Occidentaux par vidéoconférence : la Monusco n’a pas le droit d’agir indépendamment de l’armée congolaise.
Il a exprimé les attentes de son gouvernement à l’égard de la Monusco. Il demande notamment « le renforcement de la collaboration sur le terrain » entre la Monusco et les FARDC, les forces armées congolaises, « afin que la puissance de feu attendue pour protéger la population et restaurer la paix, la sécurité et l’autorité complète de l’État sur toute l’étendue du territoire national, soit effective ».
Tshisekedi évoque plusieurs mots clés que les Occidentaux ont intérêt à bien comprendre. Il parle d’abord de la puissance de feu « renforcée », grâce à la « collaboration sur le terrain » entre la Monusco et l’armée congolaise. Cela veut dire que cette assistance militaire que le président a lui même demandée aux Américains la déçoit profondément, puisque cette assistance s’est réduite à néant et s’est résumée en l’envoi des terroristes daechistes depuis les territoires voisins sur le sol congolais et qu’elle a fourni le prétexte nécessaire aux ingérences des éléments de la Monusco dans ce qui est constitutionnellement le devoir et la mission d’une armée nationale, en l’occurrence l’armée congolaise.
Le président Tshisekedi met l’accent sur l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire congolais et la nécessité de son respect par les forces occidentales qui utilisent les noms des instances onusiennes pour justifier leurs ingérences militaires dans les pays africains. Tshisekedi dit qu’il est déterminé à « redonner, le plus tôt possible, le sourire aux populations de l’Est », et il a relié cet objectif à la possibilité d’intervention de l’armée nationale dans cette partie du grand Congo.
Il a exprimé sa volonté « d’accroître la capacité opérationnelle de la Brigade d’intervention, notamment en la dotant d’unités spéciales adaptées à la guerre asymétrique que nous imposent les groupes armés à l’Est du pays ».
Cela veut dire que le président qu’on croyait totalement acquis à la cause occidentale a bien compris que l’armée congolaise a besoin des forces supplémentaires spécialisées dans la guérilla car c’est ainsi que désormais les armées africains pourront faire face aux plans de guerre occidentaux à travers tout le continent, que ce soit les rebelles ou les terroristes, il s’agit d’effectifs entraînés et armés par les services secrets euro-américains propre à déstabiliser les pays de l’Afrique.
RSA avec Presstv
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