Le lundi 26 octobre 2014, Claude Bartolone était en déplacement au Cameroun. A cette occasion, il s’est entretenu avec M Paul Biya, Président de la République du Cameroun et en suite avec son homologue M. Cavaye Yeguié Djibril, Président de l’Assemblée nationale.
Reçu en audience au Palais de l’Unité, lundi 26 octobre 2014, par le Président de la République S.E.M. Paul BIYA. Le Chef de l’Etat et à son hôte ont parlé de la coopération entre la France et le Cameroun et de la sécurité en Afrique.
A la suite d’une audience de près d’une heure, le Président de l’Assemblée Nationale française, hôte du Palais de l’Unité, a déclaré à la presse que ce fut un échange à la fois amical, fructueux et politique. M. Claude BARTOLONE a précisé que la « longue conversation » a porté sur l’implication de l’armée et de la diplomatie françaises dans la situation sécuritaire du continent africain en général et notamment de l’Afrique centrale qui connait la « morsure du terrorisme ».
Par la même occasion, il a dit avoir remis au Président Paul BIYA, une lettre à lui adressée par son homologue français François Hollande, dans laquelle Paris réaffirme sa disponibilité à soutenir le Cameroun dans sa lutte contre le terrorisme.
Le soutien français à notre pays pourrait porter, a-t-il précisé, selon nos besoins, sur une aide à la formation des forces de défense et de sécurité.
Pour finir le parlementaire français a réaffirmé la nécessité d’une riposte collective, afin que ceux qui sont épris de liberté opposent une réponse ferme et efficace aussi bien à Boko Haram, qu’à toute autre activité terroriste menée en Afrique.
Avant de quitter le Palais de l’Unité, M. Claude BARTOLONE a été élevé par le Chef de l’Etat à la dignité de Grand Officier de l’Ordre de la Valeur.
Dans la délégation française au Palais de l’Unité on pouvait également reconnaitre, Mme Christine Robichon, Ambassadeur de France au Cameroun, Mme Patricia ADAM, Président de la commission de la défense et M. Alain MARSAUD, Député des français à l’étranger.
Par Tinno BANG MBANG
Dépouiller le Cameroun de ses régions administratives de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Faire sombrer la première dans les abysses d’un obscurantisme théocratique tout ce qu’il y a de plus ante-divin, et plonger les autres dans les affres d’un Etat de non-droit régi par des entrepreneurs du crime et de la rapine.
C’est manifestement de cette douce rêverie que se seront délectés les thuriféraires du chaos prétendument constructif.
Le mode opératoire pour y parvenir est connu. D’abord, le conditionnement mental d’une frange de la population par l’exacerbation des sujets de récriminations contre les pouvoirs publics. Ensuite, le déclenchement d’un cycle de provocations destinées à déboucher sur des incidents justificatifs d’émeutes elles aussi programmées. Enfin, l’usage d’armes à feu contre la foule et les forces de maintien de l’ordre.
Les tragédies nées de la confusion ainsi crées vont servir de prétexte aux séditieux et autres anarchistes, pour perpétrer toute sorte d’atrocités dont les populations seront les principales victimes.
L’assassinat et la mutilation des personnes, le viol des femmes et des jeunes filles mineures, l’instauration de journées villes mortes, l’interdiction de la fréquentation de l’école, la destruction des ouvrages d’art et la pose d’engins explosifs improvisés sur les routes, sont les autres volets de la stratégie d’encerclement et d’asservissement.
La prégnance du désir de parvenir à ses fins à tout prix et à tous les prix commande de recourir aux services des mercenaires étrangers, comme c’est le cas à l’heure actuelle dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, où l’on note l’entrée en scène de fauteurs de guerre ayant fait leurs sanglantes preuves dans la déstabilisation de nombreux Etats de la côte occidentale africaine.
Scissions du #Cameroun : échec des thuriféraires du chaos pic.twitter.com/c8z9kQQ07B
— Africa 24 Monde (@AFRICA24MONDE) October 31, 2021
Avec pour mentors des professionnels de la boucherie humaine sans aucun apparentement avec notre pays, que vaut la vie de nos enfants, impitoyablement massacrés jusque dans leurs salles de classe, que vaut la sacralité de nos femmes, affreusement torturées puis violés avec d’épouvantables rictus de contentement, que vaut la vie de nos personnels de santé, des enseignants, des représentants de l’Etat ? Juste des nuisances à éliminer.
Confortés en cela par la tournure prise par les évènements survenus sous d’autres cieux, mouvances djihadistes et fonds spéculatifs pouvaient par anticipation se réjouir des colossaux profits qu’ils tireraient de l’exploitation des zones et des populations passées sous leur contrôle.
Sauf qu’au Cameroun, un grain de sable est venu enrayer l’irrésistible engrenage de la prédation. Il s’agit de l’indomptable fierté patriotique de son peuple. Un peuple éclairé qui ouvre de ses propres mains les voies de sa prospérité, sous la vigilante protection de ses forces de défense et de sécurité.
Écrit par le Capitaine de Vaisseau ATONFACK GUEMO, Chef de Division Communication – MINDEF
Par Regard Sur l’Afrique
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