Par Gisele OWONA
Peu à peu le numérique s’est imposé dans le monde. En Afrique, il s’est progressivement enraciné et continue de faire son ascension, particulièrement à travers les réseaux sociaux qui sont de plus en plus utilisés.
Bien que l’informatisation des différentes organisations privées ou publiques se fasse à un rythme modéré, les réseaux sociaux ont pris de l’avance sur tous les domaines du numérique. De nos jours, une multitude d’activités existe uniquement en ligne. C’est d’ailleurs le cas de dire qu’il y’a également des personnes qui existent aussi uniquement en ligne. A cet effet, il devient très difficile de démêler le vrai du faux.
La technologie digitale requiert donc un savoir-faire pour se lancer et réussir. Ne pas acquérir ce savoirfaire et prétendre réussir en ligne, c’est perdre du temps, de l’argent et se faire des illusions. Par ailleurs, être un spectateur constamment présent en ligne et/ou sur lesréseaux sociaux sans y apporter une plus-value et sans en tirer un profit important et mesurable pour soi-même revient également à une perte de temps, d’argent et d’énergie.
La sphère digitale est devenue un marché virtuel mondial où tout le monde, en particulier les africains doivent s’exprimer autant que possible en mettant à profit tout leur savoir-faire.
Dans sa course au développement, l’Afrique doit saisir toutes les opportunités possibles, non seulement en utilisant la technologie digitale comme un puissant levier de son développement mais en devenant aussi un acteur incontestable de cette technologie à travers la création et la promotion massive de ses propres réseaux sociaux, de son propre matériel digital (téléphones portables, ordinateurs, tablettes numériques…)
Le monde est passé à une vitesse supérieure sur le plan technologique et ce passage laisse de nouveau l’Afrique à la traine. S’il était seulement question de cela, la situation serait peut être acceptable mais le problème est d’avantage pertinent car nous sommes confrontés à un nouveau déséquilibre face à l’occident qui tire de l’Afrique d’importants revenus liés à cette technologie numérique et digitale sans que nous n’ayons effectivement actuellement les capacités et les compétences pour équilibrer ces flux financiers vers l’occident.
Continuerons-nous donc d’enrichir l’occident en restant de simples spectateurs et utilisateurs de la technologie numérique, ou au contraire allons-nous oser et franchir ce cap pour devenir aussi des acteurs et des créateurs qui compétissent et participent aussi à l’avancée technologique en faisant aussi des gains conséquents et en résorbant les déséquilibres entre l’Afrique et l’occident ?
Cette question nous appelle donc à une prise de conscience certaine et interpelle chaque africain à jouer son rôle dans cette nouvelle trajectoire que le monde est en train de prendre actuellement pour en sortir gagnant tous ensemble.
Africa24monde Par Gisele OWONA
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