Des pourparlers inter-congolais de Nairobi a pris fin mercredi 27 avril où une vingtaine de groupes armés ont finalement participé.
L’est de la RDC, constellé d’une centaine de groupes armés, est l’une des régions les plus instables et meurtries de la planète. Le Sommet quintipartite est une consultation présidentielle avec les groupes armés opérant dans les provinces de l’est de la RDC.
Il n’y a pas eu de négociations à proprement parler au cours de cette première phase à Nairobi, qui aura surtout servi à recueillir les attentes des participants. La liste des groupes armés participants s’est allongée au fil des jours.
Tshisekedi considère ce dialogue comme une « dernière chance donnée à ces groupes armés locaux pour déposer immédiatement les armes et s’engager dans le processus de réinsertion sociale faute de quoi, l’option militaire régionale soutenue par tous va les y contraindre », selon la Présidence congolaise.
Pendant que certaines Opinions s’opposent au dialogue entre le gouvernement Congolais et les groupes rebelles en RDC, à l’exemple un mémorandum remis respectivement à l’administrateur militaire du territoire de Rutshuru et au chef de la chefferie de Bwisha au Nord-Kivu,
Les manifestants se sont opposés au dialogue de Nairobi entre le gouvernement et les groupes armés mais ont opté pour la traque effective des groupes armés qui écument la partie Est du pays depuis plus de deux décennies.
Il y a cependant eu quelques grands absents de poids. Le chef du groupe Maï-Maï Yakutumba, actif au Sud-Kivu, a décliné l’invitation des autorités. Le M23-Makenga, récemment réapparu dans le Nord-Kivu, a été écarté des discussions.
Quand au président de la République, Félix AntoineTshisekedi, il a déclaré : « Je vous garantis, qu’il ne sera fait de mal à personne tant que vous accepterez la main tendue du gouvernement parce que vous êtes des compatriotes, et que la République doit vous protéger », a-t-il dit Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo s’adressant aux groupes armés présents à Nairobi.
« Le processus ne fait que commencer et reste ouvert à tous ceux qui n’étaient pas là, quelles que soient les raisons », assure le porte-parole adjoint de la présidence, Giscard Kusema. Mercredi soir, en clôture de la rencontre, les présidents kényans et congolais se sont adressés aux participants par message vidéo. Félix Tshisekedi, a exhorté les participants à renoncer aux armes et à avoir confiance dons le nouveau programme DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) créé en 2021, qui suscite l’espoir, mais dont le financement reste incomplet et incertain.
Regard Sur l’Afrique
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