Pour ce sommet du G7 au format remanié, Emmanuel Macron a choisi de convier huit pays non-membres dont cinq africains. L’Afrique du Sud a, selon le site de l’Élysée, été conviée au côté de l’Inde, de l’Australie et du Chili en tant que « grands partenaires engagés dans la protection et la promotion des libertés démocratiques ».
Au Sommet du G7 de Biarritz, Macron a invité:
4 pays partenaires, engagés dans la protection et la promotion des libertés démocratiques, qui ont une influence régionale majeure : l’Afrique du Sud, l’Australie, le Chili et l’Inde ;
6 partenaires africains pour bâtir un partenariat d’égal à égal avec ce continent d’avenir : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda et Moussa Faki, le Président de la Commission de l’Union africaine (UA).
- Le Burkina Faso et son président Roch Marc Christian Kaboré, en sa qualité de président du G5 Sahel,
- Abdel Fattah al-Sissi, actuellement président de l’Union africaine,
- Macky Sall, en tant que président du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad)
- Paul Kagame, qui a exercé en 2018 la présidence de l’Union africaine (UA).
- Moussa Faki, président de la commission de l’Union africaine est également présent.
Hôtel du palais, où les chefs d’État seront pour la plupart logés. Le sommet du G7 se tiend à Biarritz du 24 au 26 août. Plusieurs groupes opposés à la tenue de ce club projettent d’organiser un contre-sommet et des actions pacifiques de «désobéissance civile».
Quelque 80 groupes opposés au G7 à Biarritz (24-26 août) avait annoncé le mercredi 10 juillet à Irun (Espagne) qu’ils manifesteraient et mèneraient des actions de « désobéissance civile pacifique » durant un contre sommet transfrontalier.
Ces anti G7 regroupent deux plateformes: « G7 Ez » (Non au G7 en langue basque), implantée localement, et « Alternatives G7 », qui réunit des organisations altermondialistes comme ATTAC ou le CCFD-Terre Solidaire.
Pour ces syndicats, collectifs ou partis politiques, le sommet des leaders des sept pays les plus riches de la planète symbolise « un état du monde profondément mortifère », dans lequel règne « le dérèglement climatique, les inégalités, les guerres impérialistes, la violence de genre, les migrations forcées, la domination des multinationales, la précarisation des travailleurs ».
Par Tinno BANG MBANG Correspondant à Barcelone
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