Suite à la tentative d’assassinat dont il a été l’objet il y a quelques jours, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a déclaré qu’il soupçonne un groupe fidèle à l’ancienne première dame d’être derrière l’explosion.
Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, soupçonne un groupe lié à l’ex-première dame, d’avoir tenté de l’assassiner où 02 personnes sont mortes et plus de 40 autres ont été blessées dans une explosion lors d’un rassemblement à Bulawayo le samedi 23 juin 2018.
Emmerson Mnangagwa se trouvait à proximité de l’explosion. Le président du Zimbabwe a confié à la BBC qu’il soupçonnait le groupe G40, soutien dans le passé de Grace Mugabe à la présidence, d’avoir mené l’attaque.
Le mari de Mme Mugabe, Robert Mugabe, a été destitué du pouvoir l’année dernière. Grace Mugabe était soupçonnée de vouloir succéder à son mari en tant que chef de l’exécutif. Ceci avait été l’un des déclencheurs de la transition politique et de l’implication de l’armée dans ce processus.
M. Mnangagwa a déclaré à la BBC qu’il s’attendait à des arrestations très prochainement. « Je ne sais pas si c’était l’action d’une seule personne – je pense que cela va au-delà, je pense que c’est une action politique accomplie par certaines personnes mécontentes », a-t-il expliqué.
M. Mnangagwa, alors vice-président, et Mme Mugabe étaient les deux principaux candidats à la succession de Robert Mugabe à la Présidence.
L’ancien ministre en exil, Jonathan Moyo, qui faisait partie du groupe G40 qui a soutenu Mme Mugabe à la présidence, a déclaré dans un tweet qu’il pensait que l’explosion « ressemblait à un coup porté de l’intérieur ».
Faisant allusion à une présumée lutte de pouvoir entre M. Mnangagwa et son adjoint, Constantino Chiwenga, l’ancien chef de l’armée qui avait chassé Robert Mugabe du pouvoir en novembre dernier.
Par Africa24monde
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