Affaire d’agression et désarmement d’un Gendarme en service par des militants du MRC de Maurice Kamto
La paisible quiétude de la ville de Garoua a été perturbée vendredi, 13 mars 2020 par une scène d’une rare barbarie. Dépêché pour une mission ordinaire de renseignements à l’occasion du séjour dans la capitale régionale du Nord du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, le maréchal des logis chef Jean Fils Ngwe est vivement interpellé par les proches de Maurice Kamto.
Après avoir accusé un sous-officier de gendarmerie de d’avoir voulu attenter à, la vie du président national du Mrc, ses partisans l’agressent, déchirent ses vêtements et se saisissent de son arme.Et pourtant, indiquent des sources, depuis son arrivée à Garoua, des nouvelles d’une tentative d’assassinat de Maurice Kamto circulaient dans les réseaux sociaux.
L’incident qui va suivre, va donner lieu à des développements tendant à croire à un complot contre M. Kamto. Un fake news qui a créé la confusion et la psychose.
D’ailleurs, le communiqué rendu public par la direction du MRC à la suite de ces événements, accusent les autorités camerounaises d’avoir voulu éliminer physiquement Maurice Kamto. En face le gouvernement a commis deux communiqués. Le premier de la gendarmerie nationale, est une indignation.
D’après le texte, le gendarme, déployé en civil dans le cadre d’une mission classique de renseignements, était porteur d’une arme de service dans les conditions prévues par la réglementation.
D’après un autre témoignage de gendarme, le jeune homme vu en image partout sur les réseaux sociaux «a commencé à prendre des photos et les vidéos alors qu’il se trouvait tout près du cortège. Et les gros bras de Kamto Maurice ont commencé à lui crier dessus en disant: Tu filmes quoi? Qu’est-ce que tu filmes? En venant vers lui de manière brutale et arrogante. Et le gendarme pour éviter les coups de poings a pris le temps de décliner son identité.
Ce d’autant plus que l’un des membres de l’équipe de l’ex-ministre délégué à la justice s’est empressé de crier à la tentative d’assassinat après avoir vu l’arme de notre collègue. Le Capitaine s’est donc dirigé vers la foule pour essayer d’extraire son élément et à aucun moment, il n’y a eu le moindre coup de feu tiré mais la psychose qui anime les gens de ce parti politique a pris le dessus sur le bon sens».
Convocations au Tribunal militaire de Garoua aux membres du MRC
Alain Fogue Tedom, Medaard Lipot, Awasum Mispa et Anouboudem Mireille ,
Vendredi dernier, les dirigeants du Mrc dont Alain Fogue Tedom ont ajouté à leur tableau de chasse contre les institutions. Eux qui avaient démenti d’être d’intelligence avec les militants des Brigades anti-sardinards dans le saccage des ambassades du Cameroun en Europe et les nombreuses attaques physiques contre le président de la République. Mais que la justice camerounaise soupçonne de participation intellectuelle, se trouvent chaque jour démasqués.
Par Regardsurlafrique
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