Le Cameroun est un pays souverain et ne permettra plus à quelconque pays de remettre en cause cette indépendance et souveraineté. Surtout qu’après la rencontre d’il y a deux mois de l’ambassadeur français avec le président Paul Biya, celui-ci a nié toutes rencontres avec les autorités camerounaises et a accusé le gouvernement du Cameroun d’avoir monté de toutes pièces cette rencontre…
Inspiré par les courants anticolonialistes qui se multiplient au Sahel, le peuple camerounais plus éveillé que jamais n’est pas la marionnette de la puissance colonialiste et sait comment tenir tête à cette puissance occupante.
« La France a demandé qu’un ex-patron de l’audiovisuel public camerounais, Amadou Vamoulké, accusé de détournement de fonds public et détenu depuis près de quatre ans, puisse bénéficier d’un procès équitable », a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
La riposte camerounaise n’a pas tardé après les nouvelles déclarations interventionnistes du ministre français des AE concernant l’affaire du journaliste Samuel Wazizi, mais également la mise en garde lancée par Le Drian concernant le procès de Vamoulké arrêté en juillet 2016, pour cause de détournement de fonds.
C’est la directrice générale de l’Autorité aéronautique du Cameroun qui a donné l’information dans un courrier adressé à la direction de la compagnie Brussels Airlines. Ainsi la reprise se fera avec des restrictions. Les compagnies concernées seront dans l’obligation de respecter les conditions édictées par Yaoundé.
« Pour cette période expérimentale qui ira du 8 juillet au 31 août 2020, les vols ne concernent que les ressortissants camerounais et les étrangers résidents au Cameroun au départ de la Belgique », a écrit Paule Assoumou Koki, directrice générale de l’Autorité aéronautique du Cameroun (CCAA) qui a adressé le 2 juillet 2020, une lettre au DG de la compagnie Brussels Airlines.
RSA
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