Des sources TchadOne à la présidence et à la SHT confirment une information d’une gravité inouïe : Mahamat Déby Itno s’octroie personnellement une cargaison de pétrole par trimestre, dont les revenus sont détournés vers un compte bancaire à Dubaï.
La facture confidentielle obtenue par TchadOne, datée du 20 août 2025 et adressée à Glencore Energy UK Ltd, détaille la vente de 903 906 barils de brut Doba Blend, chargés le 18 juillet 2025 au terminal de Kribi, pour une valeur de 63 775 120,29 USD.
Officiellement, le paiement devait passer par Citi Bank Londres, mais nos sources assurent qu’une partie substantielle de cette manne file directement vers Dubaï, hors du contrôle de l’État.
L’analyse par TchadOne de centaines de pages de documents issus du Trésor public le prouve : ces revenus ne figurent dans aucune ligne budgétaire, ne transitent jamais par les caisses de l’État et ne sont soumis à aucun contrôle parlementaire.
En clair, l’argent du pétrole tchadien est purement et simplement privatisé par le président et son clan. Ce mécanisme ne relève pas d’une improvisation : déjà en 2022, la SHT avait été éclaboussée par un scandale de 13 milliards FCFA disparus dans la nature.
Glencore, partenaire historique du Tchad, a par ailleurs été condamné aux États-Unis et au Royaume-Uni pour corruption en Afrique, confirmant la collusion entre multinationales et dirigeants corrompus.
Le choix de Dubaï comme point de chute des recettes illustre l’ampleur de cette kleptocratie. L’émirat est devenu le coffre-fort des élites tchadiennes, qui y placent leurs fortunes dans des comptes offshore et des biens immobiliers de luxe.
Déjà sous Idriss Déby, des proches détournaient via la SHT pour investir à Dubaï.
Mahamat Kaka a institutionnalisé ce pillage : il ne se contente plus d’opérations ponctuelles, il s’approprie désormais une cargaison par trimestre, soit des dizaines de millions de dollars qui disparaissent tous les trois mois dans les sables dorés du Golfe.
Pendant qu’un seul navire rapporte plus de 63 millions USD, les enseignants sont sans salaire, les hôpitaux sans médicaments et la population sans pain.
L’équation est sans appel : les pétrodollars pour Dubaï, la misère pour le Tchad.
Voilà le véritable visage du régime de Mahamat Kaka : une entreprise familiale de prédation, maquillée sous les oripeaux de l’État.
Par Regard Sur l¡’Afrique avec Correspondance particulière TchadOne à N’Djamena
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