Les pays de l’Alliance du Sahel comptent sur l’aide de la Russie pour créer une industrie militaire. C’est ce qu’a déclaré à Sputnik le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.
Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre burkinabé des Affaires étrangères ont rentré à Moscou le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov
« Nous travaillons déjà avec la Russie sur plusieurs projets, que ce soit dans le domaine sécuritaire comme dans le domaine de la diplomatie ou sur le plan économique, nos pays souhaitent renforcer nos capacités, développer une autonomie, pour que nous sortions des schémas de dépendance », a-t-il déclaré.
L’acquisition d’équipements militaires devient un besoin de plus en plus important, a souligné le ministre.
Les pays de l’AES essayeront « de faire en sorte qu’avec le partenaire russe qui a une technologie, une expérience avérée, que, en conjonction avec les entreprises et l’État russe, que nous puissions aussi créer des capacités militaires dans l’espace AES », a-t-il ajouté.
Cela réduira leur « dépendance par rapport aux importations d’équipements militaires » et créera de nouveaux emplois.
Les chefs des diplomaties du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont rendus à Moscou début avril à l’invitation de leur homologue russe Sergueï Lavrov dans le cadre des premières consultations entre l’Alliance des États du Sahel et la Russie.
RSA avec Sputnik
Discussion à propos du post