Alors que Riyad et ses alliés vont de défaite en défaite sur tous les fronts de la Syrie au Yémen en passant par le scandale de l’assassinat terrible du journaliste dissident saoudien, l’Arabie saoudite et Bahreïn viennent de placer le Corps des gardiens de la Révolution d’Iran sur leur soi-disant liste du terrorisme.
Ironie de l’histoire, l’Arabie saoudite, qui est à l’origine de la plupart des groupes terroristes dans le monde et les soutient fermement, a placé sur sa liste noire les forces armées iraniennes qui, aux côtés des armées syrienne et irakienne et d’autres groupes de la Résistance, ont éradiqué le terrorisme dans la région.
L’Arabie saoudite et Bahreïn ont ajouté le Corps des gardiens de la Révolution d’Iran (CGRI) et le commandant de la Force Qods, le général Soleimani, à leurs listes de « personnes et d’organisations soupçonnées d’être impliquées dans le financement du terrorisme », a annoncé mardi l’agence de presse saoudienne SPA, citant un communiqué des services de sécurité.
Riyad a pris cette mesure à la suite de l’annonce du département américain du Trésor imposant des sanctions à l’égard de certaines personnalités iraniennes.
Sous pression de la communauté internationale depuis le 2 octobre, date de l’assassinat du journaliste dissident saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien à Istanbul en Turquie, l’Arabie saoudite cherche une échappatoire, quitte à déclarer la guerre à la République islamique d’Iran.
Le fait de placer les forces armées d’un pays sur sa liste noire est une déclaration de guerre. Il semble que Riyad de MBS, piégé dans le bourbier yéménite depuis plus de trois ans, ait adopté une politique de fou furieux au Moyen-Orient, ce qui pourrait aboutir à l’anéantissement de l’Arabie saoudite face à un Iran sorti victorieux et plus puissant des conflits syrien et irakien.
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