Le président d’un état souverain, en l’occurrence le Gabon, est parti il y a six mois pour un forum économique à Riyad. Il y disparaît et on entend après des semaines de spéculation de doute et d’inquiétude la nouvelle de sa maladie suite à un accident vasculaire cérébral.
C’est depuis le Maroc et via un tweet qu’il annonce ensuite la nouvelle de la nomination d’un nouveau Premier ministre qui parfaitement à l’aise publie aussi la liste de ses ministres. Le nouveau PM a été titulaire du portefeuille du pétrole lors de précédents mandats.
C’est dans cette ambiance parfaitement confuse qu’on apprend l’arrivée d’un contingent de 80 marines à Libreville qui viennent prêter main-forte à un commando de forces spéciales françaises déjà sur place.
On dit qu’ils ont pour mission celle de veiller à la sécurité des Américains en RDC. À peine quelques heures après l’arrivée des Américains on annonce à la radio nationale un putsch qui est très vite maîtrisé…
Pour l’heure, les médias mainstream en sont toujours à annoncer le retour de Bongo. « On ne connaît pas le jour et l’heure, mais ce qui est vrai c’est qu’Ali Bongo sera au Gabon la semaine prochaine », écrit Gabonactu en soulignant que Bongo devrait rentrer pour recevoir les civilités de la future équipe gouvernementale. « Le gouvernement prêtera bien serment au Gabon et non au Maroc comme l’insinuent des détracteurs du pouvoir », indique le média.
Encore heureux sinon comment expliquer au peuple gabonais un sale coup du binôme USA/France contre l’État gabonais, coup auquel ont pris directement part l’Arabie de Ben Salmane et le Maroc du roi Mohammed VI.
Tout porte à croire que les liaisons entretenues par Bongo avec une certaine Chine ou une certaine Russie ont fait si intensément sortir les Français et les Américains des gonds qu’ils ont imaginé un scénario de science-fiction qui n’a ni tête ni queue. Mais les Gabonais eux, n’en sont pas dupes.
Par Regardsurlafrique Avec Presstv
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