Plusieurs hommes politiques libyens ont mis en garde contre les résultats de la conférence interlibyenne à laquelle avait appelé le président français et prévue mardi à Paris.
Cette deuxième initiative de Paris regroupera les principaux protagonistes de la crise libyenne, à savoir notamment : le chef du gouvernement de «Coalition nationale», Fayez Al-Sarraj, le président du Parlement de Tobrouk, Akila Salah, le chef de «l’Armée nationale libyenne» (autoproclamée), Khalifa Haftar, et le président du «Haut Comité de l’Etat», Khaled El-Mechri.
Ces réactions sont apparues suite à des fuites relayées par certains médias de la nouvelle initiative française et selon lesquelles celle-ci préconisent notamment, en plus de l’organisation d’élections générales avant la fin de l’année en cours, l’unification de l’armée et de l’institution financière, et des sanctions internationales à l’encontre de ceux qui perturberaient ce processus.
Sur la même lancée, l’ancien diplomate Ibrahim Guerada prévient contre les conséquences néfastes de cette initiative, qu’il résume par un chaos «immédiat et généralisé» dans la Tripolitaine et une dislocation «irrémédiable» de la région du Fezzan. Selon lui, la mise en œuvre de ces clauses telles que publiées par la presse générera une augmentation des actes terroristes et de banditisme dans toute la Libye, et notamment à Tripoli et ses environs, et poussera des pans entiers de la population de ses régions à la rébellion armée.
R. M.
http://algerie7.com/des-responsables-libyens-alertent-macron-veut-rallumer-la-guerre-civile/
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