Le Chef de l’Etat Ivoirien a présidé la cérémonie commémorative du 62e anniversaire de l’indépendance de son pays dimanche 7 août dans la capitale politique Yamoussoukro marquée par l’absence de deux invités de marque, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.
La cérémonie en l’honneur du 62e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a eu lieu dimanche 7 août dans la capitale politique Yamoussoukro. Aux côtés du président Alassane Ouattara se trouvaient deux chefs d’Etat ouest-africains, le président du Liberia, Georges Weah et celui de Guinée Bissau aussi dirigeant actuel de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Umaro Sissoco Embalo.
Cette cérémonie a été marquée par un défilé militaire et civil, qui a mis en exergue, notamment, les capacités opérationnelles de la Côte d’Ivoire en matière de défense et de sécurité. Elle a été également l’occasion de réaffirmer le lien Forces de Défense et de Sécurité – Populations, comme socle de la résilience nationale face aux nouveaux défis sécuritaires.
Les Forces de Défense et de Sécurité ont gratifié le public d’une belle parade militaire et les Districts et Régions ont su mettre en exergue le riche patrimoine et la diversité culturelle et économique du pays.
Absence de Gbagbo
La loge présidentielle a toutefois était remarquée pour l’absence de deux invités de marque. Ni Laurent Gbagbo, ni Henri Konan Bédié ne sont venus assister à cette fête nationale en dépit de la grâce présidentielle accordée la veille. Le dirigeant ivoirien Alassane Ouattara avait expliqué avoir octroyé cette mesure exceptionnelle à son prédécesseur Laurent Gbagbo afin de, « renforcer la cohésion nationale ».
Les soldats (mercenaires) retenus au Mali « jamais abandonnés »
Le chef d’Etat ivoirien a profité de cette longue parade militaire pour rappeler que son pays, n’abandonnerait jamais ces 49 soldats maintenus au Mali. Arrêtés le 10 juillet, ils sont considérés comme des mercenaires par Bamako et des soutiens à la MINUSMA, la force de l’ONU au Mali, par Abidjan.
Ces 49 militaires ivoiriens ont été interpellés à l’aéroport de Bamako. Le gouvernement militaire (de transition) malien considère ces militaires ivoiriens interpellés comme « des mercenaires » et a décidé lundi 11 juillet de les « mettre à disposition des autorités judiciaires compétentes » et risquent la peine capitale.
Regard Sur l’Afrique Par Tinno BANG MBANG
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