Côté matières précieuses, « on connaît les multinationales qui peuvent tirer profit de cela », répond à Sputnik Afrique Alphonse Maindo, professeur de sciences politiques à l’université de Kisangani, en RDC.
Avec la hausse des exportations rwandaises de coltan « qui finissent chez les grands producteurs », les multinationales « principalement occidentales sont finalement les destinataires de tout cela », explique-t-il.
En outre, nombre de Congolais « ont l’impression qu’il y a une espèce de double jeu qui est fait par la France », poursuit l’enseignant. Et d’ajouter que l’absence d’une position ferme de la part de Paris est imcompréhensible, alors que l’Hexagone « se tient en première ligne pour dénoncer la guerre en Ukraine ».
« On a même vu qu’il y a des financements qui sont apportés au Rwanda, notamment à travers l’Union européenne, pour financer les troupes rwandaises », pointe aussi M.Maindo.
Jusqu’à 288 mercenaires européens qui combattaient aux côtés du Congo se rendent aux rebelles du M23
Il s’agit principalement des combattants issus de Roumanie qui étaient engagés par la RDC pour tenter de stopper l’avancée du M23, indique le média rwandais The New Times. Une vidéo qui montrerait ces individus a également été publiée.
Des colonnes de mercenaires roumains ont été aperçues en train de traverser la frontière avec le Rwanda mercredi, précise le média.
De son côté, la diplomatie roumaine a confirmé mardi, dans un communiqué, qu’un groupe de Roumains sous contrat avec le gouvernement de la RDC étaient bloqué à Goma.
La grande partie de cette ville située dans la province du Nord-Kivu a été prise sous le contrôle des rebelles du M23 le 26 janvier.
Les mercenaires devront prendre l’avion pour rentrer dans son pays situé en Europe de l’Est, a noté The New Times.
Par RSA avec Aputnik
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