Trois semaines après l’avoir approuvé, les législateurs somaliens ont fait marche arrière samedi et annulé la prolongation de deux années de mandat accordée au président Mohamed Abdullahi Farmaajo. Ceci, en raison des violents affrontements qui ont eu lieu au cours des derniers jours entre des factions des forces de sécurité, opposées sur la question.
La décision, saluée par l’opposition, a été commentée par le président dont le mandat de quatre ans a officiellement expiré le 8 février. « Nous avons décidé de rechercher une solution par le biais de négociations et d’éviter de provoquer la violence au profit de ceux qui jouent avec le sang du peuple », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée, avant de confier l’organisation des élections au Premier ministre, Mohamed Hussein Roble.
Ce dernier a, dans la foulée, ordonné le repli des forces armées dans les casernes et appelé à l’union sacrée pour garantir le processus électoral.
Les tensions avaient surtout fait craindre un retour des insurgés shebabs, qui ont mis le pays à feu et à sang pendant plus de deux décennies.
RSA avec Ecofin
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