Le pape François est mort ce lundi à l’âge de 88 ans. Il était en fonction depuis mars 2013 après la démission de son prédécesseur allemand, Benoît XVI.
Le pape François avait été hospitalisé pour une pneumonie aux deux poumons depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome. Depuis mi-février, l’état de santé du pape a suscité de nombreuses inquiétudes et a amené le Vatican à se réorganiser.
- Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un ecclésiastique argentin, actuel évêque de Rome, chef d’État du Vatican et 266ᵉ pape de l’Église catholique sous le nom de François, depuis son élection le 13 mars 2013.
De quoi est mort le pape François? Ce que l’on sait de son état de santé ces derniers jours
L’état de santé déclinant du souverain pontife ne faisait pas l’objet d’un épais mystère. Depuis le début de l’année 2025, celui-ci a été hospitalisé pendant cinq semaines après avoir souffert d’une double pneumonie ainsi que d’une insuffisance rénale. Le dernier épisode d’un long feuilleton de maux chez l’octogénaire.
Le service de presse du Saint-Siège a déclaré que les causes de sa mort seront « probablement » rendues publiques dans la soirée ce lundi 21 avril, après la constatation officielle du décès.
Le pape a « marqué la pratique pastorale de l’Eglise par son style simple, encourageant » et son soutien au « dialogue entre les religions », a rappelé Eric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France (CEF).
Pour la première fois depuis la disparition de Jean Paul II, le 2 avril 2005, un pape est mort en exercice. Mais aucun risque, pour autant, que la mémoire se soit perdue : au Vatican, le protocole est roi. Aussi le déroulé des jours qui vont suivre le décès de François, survenu au Vatican le matin du 21 avril à 7 heures 35, obéira-t-il à une organisation millimétrée, qui ne laissera nulle place à l’improvisation.
La dernière mise à jour d’ampleur du protocole à suivre après la mort d’un pontife remonte à la constitution sur la vacance du Siège apostolique,mise au point sous le pontificat de Jean Paul II, en 1996. Ce texte a été modifié à la marge par deux lettres apostoliques de la main de Benoît XVI, en 2007 puis en 2013, lesquelles trouveront leur première traduction dans les faits durant les prochains jours. François a quant à lui modifié, en 2024, le rite funéraire en le simplifiant.
Depuis, lors les hommages s’enchainent en Afrique et partout ailleurs.
La mort du pape François « est une perte profonde pour le monde entier, car il était une voix de paix, d’amour et de compassion ».
L’Afrique se souvient d’une « vie consacrée au service du Seigneur, de l’Église et de l’humanité »
Ce sont en ces termes que le président égyptien, Abdel Fattah El Sissi a exprimé sa compassion à la suite du décès du souverain pontife.
Le pape François était quelqu’un qui « a travaillé sans relâche pour promouvoir la tolérance et construire des ponts de dialogue… et était un champion de la cause palestinienne, défendant les droits légitimes et appelant à la fin du conflit », a-t-il rappelé.
Selon William Ruto, le Chef de l’Etat kenyan, la mort du Pape François est « une grande perte pour les fidèles catholiques et le monde chrétien. On se souviendra du pape François pour une vie consacrée au service du Seigneur, de l’Église et de l’humanité. »
« Il a incarné le leadership serviteur par son humilité, son engagement inébranlable envers l’inclusion et la justice, et sa profonde compassion pour les pauvres et les vulnérables.
Ses fortes convictions éthiques et morales ont inspiré des millions de personnes à travers le monde, quelle que soit leur foi ou leur origine. »
Le président éthiopien a également rendu hommage au défunt chef du Saint-Siège sur sa page X, anciennement Twitter.
« J’adresse mes plus sincères condoléances à l’occasion du décès du pape François. Que son âme repose dans la paix éternelle, et que son héritage de compassion, d’humilité et de service à l’humanité continue d’inspirer les générations à venir.
Regard Sur l’Afrique Par Tinno BANG MBANG
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