Dans le premier cas, s’agirait-il d’un accomplissement naturel, à une destinée à laquelle nos efforts, quelques ordres qu’ils soient comptent pour peu et ne sont guère déterminants ?
Dans le second cas, le saint graal de la science tant convoité de plusieurs et si admiré de tous serait la résultante de nos seuls efforts acharnés et de rien d’autre. Mais qui ne se souvient de condisciples, du Primaire, du Secondaire et du cycle Supérieur brillants, très brillants qui pourtant ne sont pas devenus professeurs ? Et certains qui ont eu des destins peu enviables ?
Quant à moi,
Mon grade de Professeur titulaire des Universités, je le perçois comme une somme, comme une collecte, minutieuse, méticuleuse, à laquelle, plusieurs, sinon tous ceux que j’ai côtoyés ont contribué durant mon parcours, de son commencement à son assomption, pendant le long et lent processus de ma formation humaine, professionnelle et académique.
Le mélange de théorie et de pratique, la richesse humaine dont chacun de vous a généreusement partagée avec moi, la parcelle dont il est dépositaire, voilà ce qui a forgé le savoir, le savoir-faire et le savoir-être que consacre mon grade de Professeur titulaire des Universités.
C’est paracerque je vous le dois, que je vous le dédie.
Je ne saurais vous remercier assez ! Merci donc à vous, mes amis virtuels, followers et réels (enseignants aînés, pairs et cadets, étudiants, collègues, voisins, ami (e)s, frères et sœurs, parents). De vous tous j’ai beaucoup appris. J’ai appris de votre amitié et aussi de nos contradictions.
Les années à venir s’annoncent complexes de défis divers. C’est une raison supplémentaire pour continuer la conversation et mutualiser nos intelligences afin de relever, ensemble, les défis cognitifs qui s’imposeront à nous.
A quoi serviraient les grades universitaires, à quoi servirait le graal du magister s’ils ne nous aidaient à faire face à des situations critiques ? Tel est le sens que je donne à mon grade de Professeur titulaire des Universités. S’il est le mien, il n’est pas moins le vôtre, il n’est pas destiné à flatter mon égo mais, modestement à servir la cause commune de notre développement.
Je m’engage donc avec vous, à continuer à réfléchir sans autre parti pris que celui de notre commun destin, celui de notre commun bien. Acceptez donc que je vous exprime ma parfaite reconnaissance et que je vous souhaite mes meilleurs vœux pour l’année 2024.
Regard Sur l’Afrique par Pr Viviane Ondoua Biwolé
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