Le président français Emmanuel Macron a réfuté ce lundi 28 tout « paternalisme » mais aussi toute « faiblesse » de la France en Afrique.
Ce lundi 28 août, lors de la conférence annuelle des ambassadeurs et ambassadrices qui s’est tenue à l’Élysée, Emmanuel Macron a évoqué un panel de sujets, allant de la situation au Sahel aux défis de la France à l’échelle européenne.
«Il ne faut pas céder au narratif utilisé par les putschistes», professe-t-il à l’attention du peuple qui, dans la rue, demande le départ des troupes françaises.
«Ils abandonnent une politique qui était bonne économiquement pour eux», poursuit sans vergogne le vrp du camp du bien, insistant sur le fait que le Niger perdait «tous ces financements internationaux».
Et pour cause, coupable de chercher à s’émanciper le Niger a été pris pour cible par l’Empire et ses relais financiers. La première attaque via des sanctions porte déjà ses fruits, l’UE se félicitant de la pénurie de médicaments et de la famine à venir.
«Le problème c’est les #putschistes, pas la France»: #Macron fait la leçon aux #Nigériens
— Regard Sur l'Afrique (@RGDSURLAFRIQUE) August 28, 2023
«Il ne faut pas céder au narratif utilisé par les putschistes», professe-t-il à l'attention du peuple qui, dans la rue, demande le départ des troupes françaises. pic.twitter.com/t47kfk8vrL
Mais à en croire Emmanuel Macron, cela ne suffira pas et une intervention militaire est inévitable: «Quand elle se décidera, nous soutiendrons la Cédéao.»
Pour l’uranium le bien du peuple nigérien
La situation s’était quelque peu calmée après le refus catégorique de l’Union africaine de soutenir une intervention et la position moins belliqueuse de Washington. Mais sous l’impulsion de Paris les tensions ont repris de plus belle, Alger interdisant le survol de son espace aérien aux avions militaires français de peur d’une intervention imminente.
Regard Sur l’Afrique avec kompromatmedia
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