Cinq candidats ont été officiellement retenus pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), lors de l’élection prévue le 29 mai.
- La BAD, fondée en 1964, compte 81 pays membres, dont 54 pays africains
Cinq candidats ont été officiellement retenus pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), lors de l’élection prévue le 29 mai, a annoncé vendredi l’institution basée à Abidjan.
Deux candidats viennent d’Afrique de l’ouest: les anciens ministres de l’Economie du Sénégal (2019-2022), Amadou Hott et de Mauritanie (2008-2015) Sidi Ould Tah.
Deux autres sont originaires d’Afrique australe: l’économiste zambien Samuel Munzele Maimbo et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala qui a été vice-présidente de l’institution.
Le dernier candidat est l’ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (2017-2024), le Tchadien Abbas Mahamat Tolli.
La BAD, fondée en 1964, compte 81 pays membres, dont 54 pays africains.
Elle fait partie des grandes banques multilatérales de développement et ses ressources proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, et des remboursements et revenus des prêts.
Elle aide les pays africains en favorisant l’investissement dans des projets dans divers secteurs comme l’agro-industrie, le transport ou encore l’énergie ou la santé.
M. Adesina passe la main à la tête de l’institution après deux mandats de cinq ans pendant lesquels le capital souscrit de la BAD a plus que doublé, à près de 200 milliards de dollars.
Il avait été réélu en 2020, unique candidat, malgré des accusations de mauvaise gestion et de favoritisme. Il avait été disculpé peu avant par un comité d’experts.
Le président de la BAD est élu par le conseil des gouverneurs constitué des représentants des 81 pays membres, qui sont habituellement les ministres des Finances et du Plan ou des gouverneurs de banques centrales.
L’élection doit se tenir le 29 mai à Abidjan, siège de l’institution.
Accord portant création de la Banque africaine de développement
Signé à Khartoum, au Soudan, le 4 août 1963 par vingt trois gouvernements africains et entré en vigueur le dix septembre mil neuf cent soixante quatre lorsque vingt pays membres souscrivirent soixante cinq pour cent du capital initial autorisé.
La Banque africaine de développement (BAD) est l’institution mère du Groupe. L’accord portant création de la banque a été adopté et ouvert à la signature à l’occasion de la Conférence de Khartoum tenue le 4 août 1963.
Cet accord est entré en vigueur le 10 septembre 1964 à Khartoum, au Soudan. La banque a lancé ses activités le 1er juillet 1966.
Son rôle principal est de contribuer au progrès social et au développement économique individuel ou collectif des pays membres de la région.
À la date du 31 décembre 2023, 81 pays membres avaient souscrit au capital autorisé de la BAD, dont 54 pays africains indépendants (membres régionaux) et 27 pays non africains (membres non régionaux).
L’institution est alimentée par les ressources ordinaires et spéciales. Les ressources ordinaires comprennent :
- les actions souscrites du capital autorisé, dont une partie est sujette aux appels en vue de garantir les obligations d’emprunt de la BAD
- les fonds reçus des remboursements de prêts octroyés
- les fonds collectés par le biais de prêts de la BAD sur les marchés de capitaux internationaux;
- les revenus découlant des prêts octroyés par la BAD
- d’autres revenus reçus par la banque, par exemple, revenus des autres investissements.
En vertu de l’article 8 de l’accord portant création de la BAD, la banque peut instituer des fonds spéciaux ou assurer la gestion des fonds spéciaux destinés à servir ses fins dans le cadre de ses fonctions. Conformément à cette disposition, le Fonds africain de développement (FAD) a été créé en 1972, avec les États non africains, et le Fonds spécial du Nigeria (NTF), créé en 1976 avec le gouvernement du Nigeria.
Par Regard Sur l’Afrique





















































Discussion à propos du post