Elle était donc meilleure qu’ Air France qui était classée 18ème à l’époque. Créée au lendemain du retrait du Cameroun de la multinationale Air Afrique, Cameroun Airlines a tenu pendant plus de 35 ans. De l’accession du Cameroun à l’indépendance, en 1960, jusqu’en 1971, il n’y avait pas de compagnie nationale de transport aérien.
Elle était donc meilleure qu’ Air France qui était classée 18ème à l’époque. Créée au lendemain du retrait du Cameroun de la multinationale Air Afrique, Cameroun Airlines a tenu pendant plus de 35 ans. De l’accession du Cameroun à l’indépendance, en 1960, jusqu’en 1971, il n’y avait pas de compagnie nationale de transport aérien.
D’abord exploités par des compagnies françaises (Air France, UAT et UTA), les droits de trafic aérien du Cameroun furent repris dès 1961 par la société multinationale Air Afrique dont le traité l’instituant fut signé à Yaoundé.
Partie signataire de ce traité, comme dix autres pays africains d’expression française membres de l’Union africaine et malgache, le Cameroun continua pendant près de dix ans à honorer ses engagements. La société multinationale Air Afrique assura au cours de cette décennie les transports aériens au Cameroun. Il y avait également Air Cameroun qui desservait notamment les aérodromes secondaires.
Air Afrique rendit ainsi des services qui furent appréciés diversement et le 22 Janvier 1971, le gouvernement camerounais décide de dénoncer le traité de Yaoundé de 1961. Le communiqué de la Présidence de la République fédérale qui annonce cette décision au public indique en même temps que le gouvernement envisage de créer une société nationale de transport aérien.
Une décision irrévocable !
Le 2 février 1971, le ministre des Transports, Vincent Efon, reçoit la presse pour expliquer le retrait du Cameroun d’Air Afrique. En dépit de ces explications, de nombreuses démarches sont entreprises auprès des autorités camerounaises afin de les convaincre de revenir sur leur décision.
Un mini sommet réunissant les présidents du Niger, du Tchad et un représentant spécial du chef de l’Etat sénégalais se tient autour du président Ahidjo en mars 1971, à Garoua.
A l’annonce de ce sommet, les obs-ervateurs les moins avertis de la politique extérieure du Cameroun pensaient que les personnalités pré-sentes auprès du président Ahidjo finiraient par convaincre ce dernier de la nécessité de ne pas retirer le Cameroun de Air Afrique. Mais c’était mal connaître le pre¬mier des Camerounais d’alors, qui, de par sa forte personnalité et son tempérament de gagneur, n’était pas homme à revenir sur une décision, surtout lorsqu’il avait la ferme conviction que celle-ci servait les intérêts du Cameroun et des Camerounais.
C’est ainsi que dans une interview exclusive accordée à radio Garoua, le président Ahidjo confirme le caractère » irrévocable » de la décision du gouvernement Camerounais de se retirer de Air Afrique. Pendant ce temps, les experts camerounais mettent la dernière main aux études relatives à la création de la compagnie nationale. Un projet de loi est déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale fédérale lors de sa session budgétaire de mai 1971.
Ce texte, qui doit consacrer la nais-sance légale de Cameroon Airlines, est examiné et approuvé en séance plénière. La loi sera promulguée le 4 juin 1971 par le président de la République fédérale, conformément à la Constitution du ler septembre 1961. Dès lors, les événements se déroulent plus vite que prévu, et le 26 juillet 1971,l’Assemblée générale constitutive des actionnaires se réunit à Yaoundé. Cette assemblée qui regroupe les représentants du gouvernement camerounais et ceux de la compagnie nationale française de transport aérien, Air France, décide de fixer à 1 milliard 500 millions de francs CFA le capital social de Cameroon Airlines, divisé en 30 000 actions de 50 000 francs CFA chacune. Cameroon Airlines est créée.
Et le gouvernement camerounais ne va pas lésiner sur les moyens. Notamment en ce qui concerne les bâtiments qui allaient abriter le siège de ladite compagnie. L’acquisition et l’aménagement du bâtiment auront coûté 220 millions de francs CFA et c’est Germaine Ahidjo, Epouse du chef de l’Etat, qui procède à son inauguration. La réunion de l’Assemblée générale est suivie de celle du premier conseil d’administration de 13 membres, dont 9 administrateurs camerounais.
Au cours de ce conseil, Amadou Mouliom Njifenjou, et Jean Alexandre sont élus respectivement Président Directeur Général et Directeur Général Adjoint de Cameroon Airlines. Les conseils qui suivront fixeront au 1er novembre 1971 la date d’inauguration du vol des avions de Cameroon Airlines et s’attacheront à résoudre toutes les questions relatives au démarrage de la société…Entre temps, la compagnie Air Afrique, consciente de devoir libérer les droits de trafic qui lui étaient cédés par le Cameroun, entame sa propre restructuration en procédant au licenciement des personnels camerounais : commerciaux, financiers, administratifs et techniques.
Cameroon Airlines va ainsi récupérer et mettre en valeur cette main d’œuvre aéronautique prête à l’emploi. C’est ainsi que le 1er novembre 1971 a lieu le baptême de l’air et le début de l’exploitation de la société camerounaise de transport aérien. Dans un premier temps les missions qui lui sont assignées consistent à exploiter les droits de trafic aérien internationaux du Cameroun, et assurer le transport aérien civil des passagers, du fret et de la poste
- On commence à parler de l’aviation civile au Cameroun dès 1932.
- Mais, les choses vont véritablement se matérialiser en 1934 avec un projet pour la construction des infrastructures aéroportuaires à Douala, Garoua et Yaoundé. La législation aéronautique fait ses débuts au Cameroun en 1936. Différents textes sont promulgués. Parmi lesquels la Convention Internationale du 23 octobre 1919, portant réglementation de la Navigation Aérienne.
- Il faut dire qu’à cette époque, il existait une compagnie locale appelée » Air Cameroun » qui assurait avec Air France, la desserte intérieure du Cameroun. D’autres compagnies aériennes comme ARDIC et Avia-Service, effectuent les vols à la demande. L’aviation civile va continuer de progresser et la Direction de l’Aéronautique Civile du Cameroun, sera créée par le Décret du 20 décembre 1959. Au départ, il existait une Direction Générale de l’Aviation Civile en Afrique centrale, avec pour siège Brazzaville.
- C’est en 1956 que fut créé au Cameroun, un Service d’Etat de l’Aéronautique Civile rattaché au ministère français de l’Economie et du Plan. Cette séparation du Cameroun de la Direction Générale de l’Aviation Civile de l’AEF, était essentiellement due au statut du Cameroun qui avait été placé par l’ONU sous mandat français, avec tous les avantages que cela comportait, notamment l’aspiration au statut d’Etat Indépendant…
Une flotte de prestige
Les avions Camair. La flotte de la compagnie, au démarrage de son exploitation est composée des appareils suivants : 1 Boeing 707, 1 Boeing 737 et 3 DC- 4.
Mais Camair décide d’acquérir de nou-veaux appareils afin de satisfaire sa clientèle, de plus en plus croissante, malgré la rude concurrence des autres exploitants. Le 30 janvier 1974, un équipage entièrement camerounais est aux commandes d’un Boeing 737 avec comme commandant de bord, Angounou et comme co-pilote, Timoh.
Cet événement va rassurer ceux des profanes qui croyaient que le pilotage d’un avion ne relevait que de la » magie du blanc « . Dès sa naissance, l’on ne donnait pas plus de 6 mois de survie à la Camair. Non seulement la compagnie ne s’est jamais arrêtée en 35 ans d’existence, mais elle a le mérite d’avoir su gérer le partenariat fait d’hostilité avec Air Afrique, sa violente rivale d’alors. En guise de rétorsion, il aura fallu manipuler avec intelligence l’arme de la réciprocité uniquement à Douala, en réponse aux attaques sournoises, actes arbitraires et de vengeance que Air Afrique lui faisait subir dans huit capitales africaines des pays membres que desservait Camair.
Le climat de tension était à son comble, mais res-tait feutré et dans une atmosphère empreinte de courtoisie. Finalement, Camair eut le dessus, à la fin des années 70 déjà et durant toute la décennie 80 ! La compagnie de transport aérien Camair fut celle que tous les voyageurs attendaient sur la côtière du fait notamment, d’une régularité, d’une ponctualité et d’une sécurité exemplaires et irréprochables.
Au plan de la qualité du service, il est important de noter que deux ans après la mise en service de son Boeing 747- Combi, Camair fut nominée dans le prestigieux classement IATA au 6ème rang mondial en juin 1983, mieux que son parrain et mentor Air France, alors classé 18ème.
Après avoir connu une période faste et avoir été le leader incontestable dans la sous- région de l’Afrique centrale et même en Afrique de l’ouest, la compagnie de transport aérien Cameroon Airlines, a amorcé depuis le début des années 1990 sa descente aux enfers. Dans le cadre de la réhabilitation du secteur des transports, l’Etat camerounais a fixé par les contrats de performances d’août 1990 et de juillet 1992, les objectifs d’efficacité, de productivité et de rentabilité à Cameroon Airlines.
L’effort financier de l’Etat qui devait garantir le succès de ces contrats ne fut malheureusement pas atteint. C’est pourquoi le gouvernement camerounais a donc accepté, sur recommandation de la Banque Mondiale, et eu égard à la situation financière déficitaire d’environ 94 millions de dollars, de procéder à une restructuration juridique et financière de la compagnie pour deux ans, qui devait conduire à la privatisation de l’entreprise camerounaise de transport aérien. L’objectif étant de sauver la Camair de la fin qu’a connue la défunte Société de transport urbain du Cameroun (Sotuc).
Ce processus est en cours depuis déjà près de 14 ans aujourd’hui et connaît indéniablement des blocages. A-t-il pour autant échoué? Que non ! Les raisons d’espérer une sortie de crise définitive pour Camair sont plus que jamais tangibles. Le gouvernement camerounais a en effet amorcé le dernier virage du processus de privatisation de la cameroon airlines. Mais aujourd’hui, force est de constater qu’après trente cinq ans d’existence, et malgré toutes les zones de turbulence traversées, Cameroon Airlines reste et demeure pour l’opinion camerou-naise un des attributs de la souve-raineté nationale. Vous avez dit entreprise atypique ?
IATA: Association du transport aérien international?
L’Association du transport aérien international est une organisation commerciale internationale de sociétés de transport aérien et un lobby. Ses entreprises sont spécialement autorisées à consulter les prix entre elles par l’intermédiaire de cet organisme.
Elle a été crée le19 avril 1945 à La Havane, Cuba avec comme Siège social à Montréal au Canada et son Siège exécutif à Genève (Suisse)
Africa24monde et Regard Sur l’Afrique Par Mark Olivier Mamiah, (article de novembre 2010)
D’abord exploités par des compagnies françaises (Air France, UAT et UTA), les droits de trafic aérien du Cameroun furent repris dès 1961 par la société multinationale Air Afrique dont le traité l’instituant fut signé à Yaoundé.
Partie signataire de ce traité, comme dix autres pays africains d’expression française membres de l’Union africaine et malgache, le Cameroun continua pendant près de dix ans à honorer ses engagements. La société multinationale Air Afrique assura au cours de cette décennie les transports aériens au Cameroun. Il y avait également Air Cameroun qui desservait notamment les aérodromes secondaires.
Air Afrique rendit ainsi des services qui furent appréciés diversement et le 22 Janvier 1971, le gouvernement camerounais décide de dénoncer le traité de Yaoundé de 1961. Le communiqué de la Présidence de la République fédérale qui annonce cette décision au public indique en même temps que le gouvernement envisage de créer une société nationale de transport aérien.
Une décision irrévocable !
Le 2 février 1971, le ministre des Transports, Vincent Efon, reçoit la presse pour expliquer le retrait du Cameroun d’Air Afrique. En dépit de ces explications, de nombreuses démarches sont entreprises auprès des autorités camerounaises afin de les convaincre de revenir sur leur décision.
Un mini sommet réunissant les présidents du Niger, du Tchad et un représentant spécial du chef de l’Etat sénégalais se tient autour du président Ahidjo en mars 1971, à Garoua.
A l’annonce de ce sommet, les obs-ervateurs les moins avertis de la politique extérieure du Cameroun pensaient que les personnalités pré-sentes auprès du président Ahidjo finiraient par convaincre ce dernier de la nécessité de ne pas retirer le Cameroun de Air Afrique. Mais c’était mal connaître le pre¬mier des Camerounais d’alors, qui, de par sa forte personnalité et son tempérament de gagneur, n’était pas homme à revenir sur une décision, surtout lorsqu’il avait la ferme conviction que celle-ci servait les intérêts du Cameroun et des Camerounais.
C’est ainsi que dans une interview exclusive accordée à radio Garoua, le président Ahidjo confirme le caractère » irrévocable » de la décision du gouvernement Camerounais de se retirer de Air Afrique. Pendant ce temps, les experts camerounais mettent la dernière main aux études relatives à la création de la compagnie nationale. Un projet de loi est déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale fédérale lors de sa session budgétaire de mai 1971.
Ce texte, qui doit consacrer la nais-sance légale de Cameroon Airlines, est examiné et approuvé en séance plénière. La loi sera promulguée le 4 juin 1971 par le président de la République fédérale, conformément à la Constitution du ler septembre 1961. Dès lors, les événements se déroulent plus vite que prévu, et le 26 juillet 1971,l’Assemblée générale constitutive des actionnaires se réunit à Yaoundé. Cette assemblée qui regroupe les représentants du gouvernement camerounais et ceux de la compagnie nationale française de transport aérien, Air France, décide de fixer à 1 milliard 500 millions de francs CFA le capital social de Cameroon Airlines, divisé en 30 000 actions de 50 000 francs CFA chacune. Cameroon Airlines est créée.
Et le gouvernement camerounais ne va pas lésiner sur les moyens. Notamment en ce qui concerne les bâtiments qui allaient abriter le siège de ladite compagnie. L’acquisition et l’aménagement du bâtiment auront coûté 220 millions de francs CFA et c’est Germaine Ahidjo, Epouse du chef de l’Etat, qui procède à son inauguration. La réunion de l’Assemblée générale est suivie de celle du premier conseil d’administration de 13 membres, dont 9 administrateurs camerounais.
Au cours de ce conseil, Amadou Mouliom Njifenjou, et Jean Alexandre sont élus respectivement Président Directeur Général et Directeur Général Adjoint de Cameroon Airlines. Les conseils qui suivront fixeront au 1er novembre 1971 la date d’inauguration du vol des avions de Cameroon Airlines et s’attacheront à résoudre toutes les questions relatives au démarrage de la société…Entre temps, la compagnie Air Afrique, consciente de devoir libérer les droits de trafic qui lui étaient cédés par le Cameroun, entame sa propre restructuration en procédant au licenciement des personnels camerounais : commerciaux, financiers, administratifs et techniques.
Cameroon Airlines va ainsi récupérer et mettre en valeur cette main d’œuvre aéronautique prête à l’emploi. C’est ainsi que le 1er novembre 1971 a lieu le baptême de l’air et le début de l’exploitation de la société camerounaise de transport aérien. Dans un premier temps les missions qui lui sont assignées consistent à exploiter les droits de trafic aérien internationaux du Cameroun, et assurer le transport aérien civil des passagers, du fret et de la poste
Une flotte de prestige
Les avions Camair. La flotte de la compagnie, au démarrage de son exploitation est composée des appareils suivants : 1 Boeing 707, 1 Boeing 737 et 3 DC- 4.
Mais Camair décide d’acquérir de nou-veaux appareils afin de satisfaire sa clientèle, de plus en plus croissante, malgré la rude concurrence des autres exploitants. Le 30 janvier 1974, un équipage entièrement camerounais est aux commandes d’un Boeing 737 avec comme commandant de bord, Angounou et comme co-pilote, Timoh.
Cet événement va rassurer ceux des profanes qui croyaient que le pilotage d’un avion ne relevait que de la » magie du blanc « . Dès sa naissance, l’on ne donnait pas plus de 6 mois de survie à la Camair. Non seulement la compagnie ne s’est jamais arrêtée en 35 ans d’existence, mais elle a le mérite d’avoir su gérer le partenariat fait d’hostilité avec Air Afrique, sa violente rivale d’alors. En guise de rétorsion, il aura fallu manipuler avec intelligence l’arme de la réciprocité uniquement à Douala, en réponse aux attaques sournoises, actes arbitraires et de vengeance que Air Afrique lui faisait subir dans huit capitales africaines des pays membres que desservait Camair.
Le climat de tension était à son comble, mais res-tait feutré et dans une atmosphère empreinte de courtoisie. Finalement, Camair eut le dessus, à la fin des années 70 déjà et durant toute la décennie 80 ! La compagnie de transport aérien Camair fut celle que tous les voyageurs attendaient sur la côtière du fait notamment, d’une régularité, d’une ponctualité et d’une sécurité exemplaires et irréprochables.
Au plan de la qualité du service, il est important de noter que deux ans après la mise en service de son Boeing 747- Combi, Camair fut nominée dans le prestigieux classement IATA au 6ème rang mondial en juin 1983, mieux que son parrain et mentor Air France, alors classé 18ème.
Après avoir connu une période faste et avoir été le leader incontestable dans la sous- région de l’Afrique centrale et même en Afrique de l’ouest, la compagnie de transport aérien Cameroon Airlines, a amorcé depuis le début des années 1990 sa descente aux enfers. Dans le cadre de la réhabilitation du secteur des transports, l’Etat camerounais a fixé par les contrats de performances d’août 1990 et de juillet 1992, les objectifs d’efficacité, de productivité et de rentabilité à Cameroon Airlines.
L’effort financier de l’Etat qui devait garantir le succès de ces contrats ne fut malheureusement pas atteint. C’est pourquoi le gouvernement camerounais a donc accepté, sur recommandation de la Banque Mondiale, et eu égard à la situation financière déficitaire d’environ 94 millions de dollars, de procéder à une restructuration juridique et financière de la compagnie pour deux ans, qui devait conduire à la privatisation de l’entreprise camerounaise de transport aérien. L’objectif étant de sauver la Camair de la fin qu’a connue la défunte Société de transport urbain du Cameroun (Sotuc).
Ce processus est en cours depuis déjà près de 14 ans aujourd’hui et connaît indéniablement des blocages. A-t-il pour autant échoué? Que non ! Les raisons d’espérer une sortie de crise définitive pour Camair sont plus que jamais tangibles. Le gouvernement camerounais a en effet amorcé le dernier virage du processus de privatisation de la cameroon airlines. Mais aujourd’hui, force est de constater qu’après trente cinq ans d’existence, et malgré toutes les zones de turbulence traversées, Cameroon Airlines reste et demeure pour l’opinion camerou-naise un des attributs de la souve-raineté nationale. Vous avez dit entreprise atypique ?
IATA: Association du transport aérien international
L’Association du transport aérien international est une organisation commerciale internationale de sociétés de transport aérien et un lobby. Ses entreprises sont spécialement autorisées à consulter les prix entre elles par l’intermédiaire de cet organisme.
Elle a été crée le19 avril 1945 à La Havane, Cuba avec comme Siège social à Montréal au Canada et son Siège exécutif à Genève (Suisse)
Regard Sur l’Afrique Par Mark Olivier Mamiah, (article de novembre 2010)
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